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Il y a eu l'histoire du père noël
Oh, ce ne fut pas la première fois
Mais cela occupa un moment
A triturer l'affaire
Que franchement comment celui-là
Pouvait passer par la cheminée ?
Alors que dans la maison, ce n'était que conduits
Débouchant directement dans les poêles
Qui chauffaient les différentes pièces.
Il aurait été préférable de n'avoir pour souvenir
Que celui de la mère, avant notre lever à réactiver le feu
Enfin bon, il fallut bien se rendre à l'évidence
Cela mentait !
Et l'horreur du mensonge quelqu'en soit le prétexte
Détestation complète.
Oui, ce n'était pas la première fois...
Avant l'enfant qui ne voulait pas donner la main
Qui voulait marcher toute seule
Qu'elle n'avait eu de cesse de vite, vite
Se mettre en marche
A 10 mois les premiers pas
A 2 ans partir seule dans la ville
Pour une information mal comprise
Mais va savoir !
Donc, ils allaient père et mère et l'enfant
Premier née, dans le jardin des Évêchés
Derrière la cathédrale
Et rien n'y faisait, elle ne voulait pas donner la main
Alors, ils se cachaient derrière un arbre
Et l'enfant se retournant ne les voyait plus
Effroi !
Combien de mensonges, combien d'abandons !
Mais rien n'a pu la faire renoncer
Absolument rien.
Elle était venue pour marcher
Marcher dans ce dédale
Comme dans le labyrinthe de la cathédrale
Marcher dans la chaleur, dans la fraîcheur
Jusqu'à sentir la caresse du soleil
Sur le pubis de la terre
Ô joie !
Ô terre promise
Te voilà !
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Auprès de toi...
Mort des apparences.
On est, qui on aime
Pas qui nous aime
Il y a longtemps
Que j'ai compris cela
Qui fait l'amour au-delà.
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Dans la marmite ? Nos rancœurs, nos regrets, notre arrogance pour la quête de perfection, ce qui juge, ce qui dit que…
Et quand tout ça est tellement concentré, cristallisé, bloqué, une explosion, et alors l’amour qui se déverse à flots, la parole est amour.
Mais il faut pouvoir porter ce regard clair, haut et fort, en toutes circonstances, sans trembler, sans défaillir.
La compassion, tellement grande et envahissante, et la confiance, et l’abandon de toutes comparaisons.
Sais-tu ce que je vois là ?
La magie opère toujours, parfois elle ne produit pas ce que nous attendons et pourtant qui nous est utile.
Cette nuit, j’ai eu une vision, très belle, de lumière, de joie, tu étais là, et plein de gens avec toi, ton rire clair comme cristal de roche. J’étais là aussi…
Hé, l’ami, qu’est-ce qu’on sait de ce temps où l’on ne baisse plus la tête ?
Qui dit ça ? Qui dit la tête levée, et la tête baissée ?
Rire, mais est-ce que je t’ai dit que c’était toi dans ta peau de pensée ?
Non, c’était toi, et un groupe de personnes, une vingtaine peut être, surtout des femmes et des enfants, quelques hommes seulement. Il y avait quelque chose de difficile à vivre, quelque chose de douloureux, mais qui n’offrait pas de choix, quelque chose qui te concernait, et tous le savaient, mais tous pourtant étaient joyeux, détendus, paisibles.
Je ne faisais pas partie de ce groupe de proches, mais j’y avais ma place.
Je m’accordais à ce mouvement, sans qu’il soit mien, j’étais témoin.
On me parlait sans animosité, de la juste façon, celle qui me remplit d’aise, parce que je suis vue telle que je suis, et qu’alors belle je suis, et tous étaient beaux.
Je faisais des choses différentes, et cela ne gênait personne, et je n’étais pas gênée de ma différence.
Je n’étais pas du tout ton pôle d’intérêt, d’ailleurs tu allais en tête, et moi en queue de ce cortège qui fut ainsi formé pour aller où tu devais aller, toi. Tous t’accompagnaient, tous dans la joie paisible et toi aussi.
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