• Les mères qui restent mères, les enfants devenus adultes, c'est vraiment affreux. Elles ne vivent qu'à-travers leurs progénitures, dans le souci ou encore dans le contentement, voir, la fierté si grande. Bien sûr, la peur, la maladie, la mort !

    Elles sont possessives mêmes lorsqu'elles sont discrètes, on ne peut pas les oublier. Et que l'attachement soit !

     

    Voilà bien une chose qui m'est étrangère, bien que je connaisse. Il a fallu que la part libre, entre en conflit avec la norme, avec l’éducation reçue, avec les « autres » dans les relations, avec le clan qu'est chaque famille, et chose étrange avec mes enfants. En conflit ? Apprendre le conflit, pour le réduire en soi, à une danse sacrée.

    Ce souffle libérateur, ce tison en le ventre, il a toujours été là, dessinant l'image du chemin, restait à le faire. L'enfant n'avait qu'une hâte, devenir assez grande pour quitter la maison, et jamais elle n'a pu s'intégrer en aucun groupe, ni se sentir appartenir à une culture, un pays même. Cela n'a pas empêché l'expérience du travail partagé. Autour d'une tâche clairement définie, des personnes actives, donnant le meilleur toujours, le temps d'une tâche à accomplir.

     


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  • Non, je ne cherche pas à me protéger

    Si je l'avais fait, je serais morte

    Et si souvent, j'ai eu peur de vous blesser !

    J'en ai pris "plein la gueule"

    L'adolescente, les poings serrés sous la table

    Mais jamais vous n'avez pu lever la main sur moi

    Cela se dressait, cette force face à vous

    Si peureux en vérité !

     

    Ce que je porte en moi

    Fait dissonance en vous

    Ce que je porte

    Qui n'est pas d'ici

    Et pourtant, moi, d'ici.

     

    Vous ai-je haï ?

    Jamais !

    Je vous aime

    De la manière la plus pure

    Je vous aime pour ce que vous portez en vous

    Que vous ne savez pas, que je vois

    Ce gros ventre qui va accoucher de l'enfant nouveau.

     

    Toi...

    Sur le chemin, tu es le signe vivant

    L'annonciation de ce monde nouveau.

     


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  • Avions-nous pris rendez-vous ?

    Je ne sais pas, peut-être...

    Je suis arrivée la première

    Sous le grand chêne

    J'étais-là, paisible

    Le regard plongeait

    Dans cet espace

    Ni dedans, ni dehors

    J'écoutais l'arbre

    L'arbre dans la forêt

    La forêt dans la montagne

    La montagne...

    J'écoutais.

     

    Un bruissement

    Loin encore

    Une marche presque silencieuse

    Tu approchais

    Je te savais

    Et d'un coup

    Tu es là

    Face à moi

    Passant par la fente

    De cet espace

     Ni dedans, ni dehors.

     


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  •  J'écoute ta voix

     Elle me parle de là où je ne suis pas

     Où jamais je ne serai

     Brûlure

     Que je ne cherche pas à consoler

     Brasier

     Toute entière, je me consume

     Phénix lève-toi !

     


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