• Chemin de Compostelle - Le 09 Juillet 1999

    La nuit a déposé un voile d’humidité sur toute chose y compris sur le duvet.
    Lune est toujours en croissant, le grand astre a soulevé la brume matinale en faisceaux orangés. Dans un petit coin de verdure, un théâtre de lumière délicatement mystérieux.


    Puis la fatigue m’a prise et enserrée dans les dédales pierreux de la Galicie.
    Au pied d’un plus que centenaire, je me suis endormie.

    Au réveil, le chien était là, assis, paisible à me regarder. Quelle rencontre ! Fascination de ses beaux yeux dorés, ce regard qui me traverse. Et puis l'instant d'après la peur, c'est un grand chien, que veut-il ? Ne va-t-il pas vouloir me suivre ? Les questions se bousculent, dans ma tête, parce que lui reste tranquille, sans me quitter des yeux.... Quand je me suis levée, il n'a pas bougé, il m'a regardée m'éloigner. Adios le chien, je ne t'oublierai jamais !

     

    L’un des jeunes bruyants de la nuit dernière a perdu sa coquille, juste devant moi. Plus moyen de marcher en solitaire, maintenant le troupeau s'étire le long du camino de 5h du mat jusqu'à 15h. Il faut se méfier quand tu baisses culotte qu'il n'y en ait pas un qui te tombe dessus.


    Arrêt à midi Portomarin pour le repas et une sieste, j’ai revu « Quétal » et le « petit Gandhi ».


    Hier soir, une pie a fait un bout de chemin avec moi, là c’est un petit oiseau qui reste tout près.

    Les bêtes, elles aussi cherchent la fraîcheur de l’ombre, le long des murs, les moutons...

    Je me suis posée à Hospital da Cruz, j’aurai du continuer ! Mais il est trop tard, trop de courbatures aussi, je vais me coucher. Le bruit est intense, mais je m'endors dans le couloir du refuge.

     

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