• Chemin de Compostelle - Le 20 Juillet 1999

    Nuit dans le centre ville de Noïa, dans une chambre louée. Quelle nuit affreuse dans ce cagibi. La prochaine fois je ne me contenterai pas de : «Hay habitacions ?»

    Je voulais, belle Noïa, t’écrire un poème
    Mais la pluie a pris l’espace qui t’était réservée.
    Un léger souffle apporte quelques gouttes
    Et ce n’est pas une plaisanterie
    Garde la parole en ton cœur, me dit la pluie

    Soit, Adieu douce et tendre Noïa.

    J’ai bien transpiré du dedans, du dehors
    Je me suis restaurée de pain, fromage et pomme
    Et me voici à nouveau décidée.


    Arrêt pour manger, arrêt pour souffler, au kilomètre 16 ou 15, dans un café. La jeune fille est peu loquace, l’endroit est désert mais on attend du monde.
    Mes pieds crient grâce, et de leur dire : c’est bientôt la pose, encore un peu de courage.
    Elle est belle, un peu fade peut être…
    Je suis comme le temps, un peu bouchée, fermée, autant aller suer, je reprends la marche, au bout Padron.

     

    « Chemin de Compostelle - Le 19 Juillet 1999Chemin de Compostelle - Le 21 Juillet 1999 »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :