• Chemin de Compostelle - Le 28 Juin 1999

    Folle, je suis folle, mes doigts sont tellement gourds, qu’ils n’ont plus de force. Pourquoi avoir ainsi laissé le froid te prendre jusqu’au plus profond de ton être ?

    Je te reconnais là, à cet entêtement. Et maintenant il va falloir des heures pour te réchauffer. N’oublie pas un corps maltraité empêche la libération, il crée l’ego.


    Me voici à Léon. Y a pas à dire quand plus rien ne va, s’arrêter, manger, ça retape sérieusement. Maintenant j’attends que l’auberge ouvre ses portes.

     

    La ville est bien belle, je vais aller en sa découverte, me trouver des sandales aussi pour soulager les pieds. Ils ne sont plus que moignons.

    Le mendiant a partagé, des deux gâteaux que je lui tendais, il m’en a offert un. J’ai visité le musée, et dans la douleur de chaque pas, j’ai ressenti au plus profond celle d’un autre temps, il était là assis, dans l’attente du moment où ils allaient le mettre en croix.


    A 16h personne dans les rues, à 19h ça pullule dans tous les coins. Pas de pacadillos à cette heure, tant pis pour moi, il ne reste plus qu’à rentrer clopin-clopant.

     

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