• En tête, tu allais...

    Dans la marmite ? Nos rancœurs, nos regrets, notre arrogance pour la quête de perfection, ce qui juge, ce qui dit que…

    Et quand tout ça est tellement concentré, cristallisé, bloqué, une explosion, et alors l’amour qui se déverse à flots, la parole est amour.

    Mais il faut pouvoir porter ce regard clair, haut et fort, en toutes circonstances, sans trembler, sans défaillir.

    La compassion, tellement grande et envahissante, et la confiance, et l’abandon de toutes comparaisons.

     

    Sais-tu ce que je vois là ?

    La magie opère toujours, parfois elle ne produit pas ce que nous attendons et pourtant qui nous est utile.

    Cette nuit, j’ai eu une vision, très belle, de lumière, de joie, tu étais là, et plein de gens avec toi, ton rire clair comme cristal de roche. J’étais là aussi…

     

    Hé, l’ami, qu’est-ce qu’on sait de ce temps où l’on ne baisse plus la tête ?

    Qui dit ça ? Qui dit la tête levée, et la tête baissée ?

    Rire, mais est-ce que je t’ai dit que c’était toi dans ta peau de pensée ?

    Non, c’était toi, et un groupe de personnes, une vingtaine peut être, surtout des femmes et des enfants, quelques hommes seulement. Il y avait quelque chose de difficile à vivre, quelque chose de douloureux, mais qui n’offrait pas de choix, quelque chose qui te concernait, et tous le savaient, mais tous pourtant étaient joyeux, détendus, paisibles.

    Je ne faisais pas partie de ce groupe de proches, mais j’y avais ma place.

    Je m’accordais à ce mouvement, sans qu’il soit mien, j’étais témoin.

    On me parlait sans animosité, de la juste façon, celle qui me remplit d’aise, parce que je suis vue telle que je suis, et qu’alors belle je suis, et tous étaient beaux.

    Je faisais des choses différentes, et cela ne gênait personne, et je n’étais pas gênée de ma différence.

    Je n’étais pas du tout ton pôle d’intérêt, d’ailleurs tu allais en tête, et moi en queue de ce cortège qui fut ainsi formé pour aller où tu devais aller, toi. Tous t’accompagnaient, tous dans la joie paisible et toi aussi.

     

    « OndineIci et là-bas »

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 6 Janvier 2016 à 06:07

    La magie opère toujours..., oui, et même si le mental l'ignore...

    Belle vision.
    Ne dit-on pas que les derniers sont les premiers ?
    Avec ton expression lumineuse et originale, tu ne peux être qu'une belle personne.

    Bon jour Des mots, content de te lire  :)

    2
    Jeudi 7 Janvier 2016 à 02:47

    Oui, même quand nous l'ignorons... 

    Il faut bien des derniers, et c'est bien là que l'on me trouve toujours. :)

    Pensées.

     

      • Jeudi 7 Janvier 2016 à 14:41

        (quelque chose m'a "travaillé")
        Tu reviens sur ce "dernier",
        mais dernier de quoi ? Par rapport à quoi ?
        Dernier au sens de derrière le troupeau ?

        Parfois (souvent même), je me sens " à côté ", est-ce cela que tu entends ?

        On commence à se e-connaitre depuis un moment,
        et il se trouve que je te vois plutôt ni derrière ni devant mais en avance

    3
    Vendredi 8 Janvier 2016 à 03:12

    Je ne sais pas, je constate seulement. Dans cette vision, et dans nombre de situations je ferme la marche. Partie bien avant que les autres se réveillent, j'arrive bien après eux. Alors oui, c'est peut-être ce que tu appelles "à coté".

     

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