• Le comptage du temps

    Glisser hors du comptage du temps

    Pourtant tout ce qui devait être fait, l'a été

    Et même plus aisément et efficacement

    On s'est levé, on a travaillé, on s'est couché

    On a marché dans le village

    Témoin d'événements

    Les voisins ont encore égorgé le cochon

    Une sirène de pompier

    Une femme pleure, son mari vient de mourir

    D'un coup comme ça...

    Hors du comptage du temps.


    Et puis soudain, quelque chose vient interpeller

    Un événement sonore qui appelle une image

    Qui parle du comptage du temps

    Alors se rendre compte que depuis "plusieurs jours"

    ....

    « Mais quel jour sommes-nous? »

    Patatras retomber dans cette dimension

    Où un réel se referme, encadré de secondes, de minutes, d'heures

    De jours, d'années, de pas comptés qui se racontent

    On compte ses sous aussi, ceux que l'on a, ceux que l'on a pas

    Et pour finir on se dit que notre temps est compté.

    « Le FouDoux rêve de mon amour »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Novembre 2014 à 21:39

    Bonsoir Des Mots,

    J'ai besoin du comptage du temps, mais pas comme "la clepsydre  [ qui ] se vide...".Avec un sentiment différents presque opposé même. L'absence de ce comptage m'angoisserait. En revanche me bouscule ce qui est assigné conventionnellement aux heures : celle du coucher, du lever, des repas et...du travail. Si le comptage, pour moi, cadence, l'assignation de fonctions aux heures contrarie mon rythme. D'où cette sensation de revivre en vacances ou celle d'entamer ma"deuxième vie" entre le moment où je me lève et celui où je commence à travailler, et celui de l'après travail. Transgressif plus par nécessité que provocation.

    Douce soirée, Des Mots !

    2
    Vendredi 7 Novembre 2014 à 03:11

    Oui, l'esprit a peur de perdre le connu...

    Que ta journée soit belle, Kattelm.

    3
    Vendredi 7 Novembre 2014 à 12:52

    compté ou mis de côté, le temps n'existe pas: le passé n'existe plus, l'avenir n'existe pas encore, et le P de présent est a peine prononcé qu'il est déjà passé.

    J'ai été, je serai peut-être, mais je ne suis pas.

    Cette idée peut paraître saugrenue, mais elle donne leurs vraies valeurs à nos prétentions d'importance ....

    bonne journée puisqu'ici il fait nuit noire depuis longtemps

    4
    Samedi 8 Novembre 2014 à 05:05

    Merci Peache pour ta visite commentée.

    Amicales pensées.

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