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De ton cœur à mon cœur
C’est espace infini
Chacun ayant laissé
Se Voir
L’illusion créatrice de la séparation.
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Étoile des profondeurs
Hochet dans la main du bébé
Renard au bout de la prairie
L’arbre et l’oiseau
Le vent soulevant la robe légère
Lumière
D’un premier matin du monde…
Tu sentais bon la terre
L’humus du sous bois
Les embruns marins
Le sable chaud…
Tu étais, et seul cela comptait.
Tu es tout cela, de toute éternité...
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Tout peut être dit et le contraire aussi
Ce n’est pas ça qui est important
Pas même la façon de dire.
Sur un lac bleu profond
Une barque glisse sans bruit
Sous une lune vif argent…
Tu es là, si beau
Juste avant, cet avant improbable
De la séparation…
Je ris, de la farce
Quoi faire d’autre ?
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Là, où je te reconnais
Là, où tu me reconnais
La rencontre …
Ni un endroit
Ni un moment
Ni un acquis
Ce n'est jamais perdu.
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« L'être m'a dit.. »
C'est que lorsqu'ils viennent de là
Les mots comme ceux des rêves
Ce n'est pas qu'ils fassent des détours
Comme pour perdre le message
Qu'ils transportent
Non... au contraire.
Ils sont toujours exactement
Ce qu'ils doivent être
Et c'est ça qui fait leur puissance
Communicante
Qui traverse les couches de l'esprit
Que la naissance en oubli
Aura déposés.
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Faute d’Être en chaque instant dans cette félicité
De la réponse claire
Révélant la beauté du vivant
Pouvoir la reconnaître là où elle se manifeste.
Dans ce paysage qui n’est plus carte postale
Si vibrant…
Traverser et être traversé
Les corps se parlent.
Dans le silence de la maison qui n’est plus de la taisure
Si intense…
Il laisse entrer ce dehors, efface la frontière
Transparence.
C’est alors que le plus intime
Voit ton sourire
Être en cet instant de partout et de nulle part
Revenir doucement...
Tout est là, à sa juste place
L’esprit si paisible
Disponible.
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L'extase ?
Diantre elle est toujours là, elle diffuse dans tous les coins et recoins.
Dans la tête ?
Ben, oui puisque la tête fait partie du corps, mais c'est sans frontière !
L'acte d'amour véritable, sans objet d'amour (toi qui me possède ou que je posséderais), sans les mains on peut dire ça comme ça, s'accomplit dans l'extase.
Il faut être deux pour s'aimer !
Ils sont à aimer sans posséder.
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