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Par Des mots le 9 Mars 2024 à 08:03
Auprès de toi...
Mort des apparences.
On est, qui on aime
Pas qui nous aime
Il y a longtemps
Que j'ai compris cela
Qui fait l'amour au-delà.
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Par Des mots le 6 Mars 2024 à 09:15
Dans la marmite ? Nos rancœurs, nos regrets, notre arrogance pour la quête de perfection, ce qui juge, ce qui dit que…
Et quand tout ça est tellement concentré, cristallisé, bloqué, une explosion, et alors l’amour qui se déverse à flots, la parole est amour.
Mais il faut pouvoir porter ce regard clair, haut et fort, en toutes circonstances, sans trembler, sans défaillir.
La compassion, tellement grande et envahissante, et la confiance, et l’abandon de toutes comparaisons.
Sais-tu ce que je vois là ?
La magie opère toujours, parfois elle ne produit pas ce que nous attendons et pourtant qui nous est utile.
Cette nuit, j’ai eu une vision, très belle, de lumière, de joie, tu étais là, et plein de gens avec toi, ton rire clair comme cristal de roche. J’étais là aussi…
Hé, l’ami, qu’est-ce qu’on sait de ce temps où l’on ne baisse plus la tête ?
Qui dit ça ? Qui dit la tête levée, et la tête baissée ?
Rire, mais est-ce que je t’ai dit que c’était toi dans ta peau de pensée ?
Non, c’était toi, et un groupe de personnes, une vingtaine peut être, surtout des femmes et des enfants, quelques hommes seulement. Il y avait quelque chose de difficile à vivre, quelque chose de douloureux, mais qui n’offrait pas de choix, quelque chose qui te concernait, et tous le savaient, mais tous pourtant étaient joyeux, détendus, paisibles.
Je ne faisais pas partie de ce groupe de proches, mais j’y avais ma place.
Je m’accordais à ce mouvement, sans qu’il soit mien, j’étais témoin.
On me parlait sans animosité, de la juste façon, celle qui me remplit d’aise, parce que je suis vue telle que je suis, et qu’alors belle je suis, et tous étaient beaux.
Je faisais des choses différentes, et cela ne gênait personne, et je n’étais pas gênée de ma différence.
Je n’étais pas du tout ton pôle d’intérêt, d’ailleurs tu allais en tête, et moi en queue de ce cortège qui fut ainsi formé pour aller où tu devais aller, toi. Tous t’accompagnaient, tous dans la joie paisible et toi aussi.
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Par Des mots le 29 Février 2024 à 11:03
« C'est ton esprit qui fait cela »
Oui, oui, c'est bien lui
Qui chante ainsi
En ondes vibratoires
Rejoignant d'autres ondes
Dans le grand océan.
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Par Des mots le 24 Février 2024 à 05:17
Cette écoute en toi
Qu'aucune frontière
Ne peut altérer
Qui n'est pas à interpréter
Qui n'est pas interprétable
Elle est de chaque instant.
Ce n'est pas une continuité
Cela ne cesse
De naître et mourir
Et encore, neuf
A chaque instant.
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Par Des mots le 17 Février 2024 à 03:28
Cette grande sensibilité à ce que les autres me font, quand je suis née, sans défense, ce fut terrible ! Consciente et sans défense, je n'aimais pas, mais alors je n'aimais pas ce qu'ils me faisaient qui finalement n'aura été que ce qu'ils voulaient me faire, parce qu'ils n'ont pas pu atteindre leur but. Je ne leur en veux pas, ils ne sont pas conscients de cela en eux. C'est bien pour ça qu'ils n'ont pas pu m'attraper, me changer, me conformer, et la souffrance, l'isolement, toutes ces incompréhensions, en moi, ont œuvré à toujours plus de conscience. C'est quelque chose !
Ce n'est pas que je ferme ma porte, ce n'est pas que je les rejette, ce n'est pas que je les méprise, entre eux et moi, c'est un travail, conscience et inconscience se rencontrent.
Si bien que la sensibilité qui m'a fait naître est devenue peu à peu sous le burin de ce travail, beauté du discernement, et là il n'y a plus de souffrance.
Toi ? De suite j'ai aimé ce que tu faisais en moi.
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Par Des mots le 26 Janvier 2024 à 10:04
Un homme solitaire n'est pas nécessairement un homme silencieux
Un homme silencieux porte en lui une forme de solitude
Pure comme un diamant
Si tu as la chance d'être invité à pénétrer son antre
C'est dans une grotte que tu entres
Une grotte si étonnante...
La voûte de roches et de terres
De racines, d'arbres, de prairies
De montagnes, d'océans, de déserts
Et l'infinité du ciel.
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Par Des mots le 22 Janvier 2024 à 09:04
Il y a toujours eu la difficulté des mots
L'enfant avait eu tant de mal à parler correctement
Ce n'est pas qu'elle ne s'exprimait pas
Elle le faisait en une langue méconnue de tous.
Et puis découvrir que quoi qu'il en soit
Malgré l'apparence d'un code commun
Les mots ne s'entendent pas
Chacun en ayant sa propre définition.
Et même qu'au-delà des mots
C'est chacun en soi, chacun pour soi
Sans réelle communication
Celle que l'enfant cherchait sans jamais trouver.
Et voilà qu' elle a rencontré le souffleur de mots
Dans son corps athanor
Ils prennent forme
Leur souffle d'au-delà du voile.
Les entendre dans leur haut niveau vibratoire
Ne fait pas savoir en parler
Peut être même que cela est impossible
Et dans le silence, se faire reproche.
Alors, descendre plus profond
Laisser agir, être le témoin qui s'efface
Revient avec une poignée de sable fin
Chaque grain qui glisse de la main
Délivre son message de lumière.
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