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Par Des mots le 19 Mai 2017 à 11:18
Quand je t'ai rencontré
Dans cette confiance absolue
Toi l'unique, le beau
L'éternel ami
Cela parlait juste de ce niveau
Où les êtres communiquent.
La confiance, la véritable confiance
Est donc en lien avec un état
De conscience plutôt éveillé.
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Par Des mots le 18 Mai 2017 à 06:42
Cette maison est traversée par une ligne.
De l'avant à l'arrière de cette maison deux mondes.
La ligne, lorsque c'est l'esprit qui l'emprunte, et l'on ferait mieux de dire que c'est la ligne qui fait cela puisqu'il y aura eu un glissement. Tu es ici et tu n'y es plus, puis tu reviens. Tu ne le sais pas mais tu as emprunté une ligne, je les appelle les lignes de fuite, non seulement parce que l'effet est bien celui-là, mais aussi parce que dans nombres de situations perçues éminemment dangereuses, elles se présentent.
Ce ne sont pas des tunnels, on ne se voit pas se déplacer en elles, on ne rencontre personne, on sait l'avant, l'après.
Ce ne sont pas des portes, on ne se voit pas pénétrer une autre dimension, d'autres paysages, une autre condition de lumière, on sait l'avant, l'après.
Pourtant dans cette maison, l'évidence que cette ligne, est aussi une porte entre deux mondes.
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Par Des mots le 30 Avril 2017 à 04:12
Si cela appartient à la personne
Dans son processus de nettoyage
De grandissage, etc.
Il n'y a rien d'autre à faire
Que de respecter, se tenir à la juste distance
On ne gagne rien à entrer dans le labyrinthe d'autrui
Premier stade.
Le deuxième est celui où la personne a compris
A intégré certaines règles incontournables du sujet
D'étude qui est le sien
Elle ne se trompe pas, ne va pas au hasard, elle applique
Au pied de la lettre un processus précis
Le faisant elle témoigne de ce niveau de représentation
Du vivant, ce niveau où cela communique.
Il y en a un troisième qui n'appartient ni à l'horizontalité
Ni à la verticalité, il est de la dynamique de la transversalité
Celui-là tout en disant que cela n'est pas possible
Par exemple la non-représentation, par exemple l'instant présent
Par exemple le contact direct, par exemple la liberté absolue
Celui-là avançant les pions dans sa démonstration de la négation
Parle, agit, de cet espace, de ce non-lieu, de cela qu'il dit impossible.
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Par Des mots le 10 Avril 2017 à 05:55
Ce que cela fait en moi, est là, si présent
Vivant !
Avant j'avais peur que cela disparaisse
Peur de te déplaire, que tu fermes la porte
Je te donnais un pouvoir que tu n'as pas
A moins que je te le donne.
Aucun ne peut mettre fin en l'autre
De ce qui est de la circulation des énergies
Et cela ne veut pas dire qu'il n'y soit pour rien
Il a participé de cet éveil, bien avant
En est l'acteur
Principal.
Ce que cela fait en moi ?
Si je ne le vois pas, cela n'existe pas
Si je ne peux exprimer de ce niveau
C'est perdu
Et pour les autres, et pour moi.
Tout ce qui n'est pas partagé
Offert à la multiplication
Se perd, retourne à l'océan sans fond
Inconscient.
Onomatopées
L'être ne s'est pas trompé
Pour la caresse, indescriptible
Et ce n'est pas pudeur
Rien ne se retient.
Pas de mot
Onomatopées chamboulées.
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Par Des mots le 24 Mars 2017 à 10:21
De cette écriture en pleins et en déliés
Il y a « j'aime », alors un objet d'amour et moi qui aime
Cela offre toute liberté à autrui, étreint la plainte en moi
Traverser les déserts, rester derrière les portes fermées
Et les voici qui s'ouvrent, les portes, et les bras, et les mains
« Oh ma joie, mon doux, mon ami »
Ne rien réclamer, toujours moins
Il n'y a rien à redire puisque cela se fait, ce travail, en pleins et en déliés.Et puis, il y a l'amour
État de liberté si grande en soi, plus d'objet, plus de sujet
Indifférenciés, tout est lumière, au bout de laquelle est la vacuité.
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Par Des mots le 11 Mars 2017 à 09:57
Alors... tu me parleras encore et encore de l'illusion
Illusion d'aimer, illusion de voir, illusion de percevoir
Que nous ne pouvons que l'illusion
Tu me parleras encore de ce qui m'a fait pleurer si fort
Au cœur de la nuit, que non ce n'est pas ça !
C'est ce que tu disais.
Je ne pleure plus
Chaque jour plus forte
Chaque jour plus droite
Jouant avec les arrêtes de la forme illusoire
Jouant avec les pleins et les déliés
Jouant d'une manière absolument sérieuse
Et toi, là, en moi, ineffaçable.
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Par Des mots le 22 Février 2017 à 07:46
Ils se sont élancés sur la piste dorée
Ils glissaient sur la douceur d'un soir d'été
Plus d'hier, plus de demain
Élancés ils étaient, si beaux en vérité.
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