•  Traversée par le silence

     Avancer

     Élévation de l’âme en terre inconnue.

     

     Caresser ton visage

     Plonger la main

     Sans nom

     Ne rien saisir.

     

    Il s’agit d’aller sans savoir

     Ni le goût, ni la sensation

     Ni le plein, ni le vide

     Ni l’amour, ni le désamour.

     

    Sans savoir

    Le seul moyen

    S'il en est un.

     

    Déjà ici

     


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  • Vibration silencieuse

     Nos doigts

     Rien que le bout

     Effluve légère, évanescence

     Doucement avec tendresse

     

     Murmures

     Qu’ils viennent s’échouer sur plage déserte

     Un enfant viendra les ramasser.

     

    Déjà ici


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  • Flux, mouvements migratoires

     De la nuit

     Qui ici, est déjà le jour

     Perçus avec acuité, et te voir.

     

    Comment puis-je savoir que c'est toi ?

     Je le sais.

     

    Déjà ici


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  •  Ces mots que je ne dirai pas

    Puisque c'est dans ceux qui sont tus

    Que la lumière jaillit

    Au bout de la nuit

    Ces mots sertis

    De toutes les souffrances

    Sur le chemin parcouru

    Depuis la nuit des temps

    Je les dépose dans ton chapeau

    Magicien !

     

    C'est le ciel tout entier

    Qui te remercie d'avoir marché jusque là.

     

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  • Encore un pas, chaque pas compte maintenant

     Qu’il tranche d’une manière définitive

     Avec ce qui était attendu.

     

     Nous nous retrouverons... plus loin

     Là, où les arrogances

     Ne seront plus de mise.

     

     Toute cette comédie aura cessé

     Plus rien pour la soutenir

     Plus de verre à moitié vides, à moitié pleins

     Comme on garde une poire

     Pour étancher sa soif, en cas de besoin.

     

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  • C’est au centre de son centre que le guerrier agit, allant jusqu’au bout de sa lassitude, il se donne à lui-même.

     Et, soudain, il se dresse et dit : « Non ! ».

    Alors quelque chose du mensonge du monde se meure dans le tranchant, en lui, en toi. Occasion unique de laisser finir ce qui déjà n’est plus, de toucher en soi les limites, de lâcher l’espoir cause de désespoir, de voir la peur blottie dans ses propres entrailles.

    Et si le cœur s’ouvre encore, dans cette souffrance d’être, sans s’alourdir au flot de ses propres larmes, c’est le ciel qui respire.

    Toutes les feuilles lavées à grandes eaux murmurent doucement dans les bleus, dans les gris de cette fin de journée, plus qu’un seul souffle.

     

    Déjà ici


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  • De ton cœur à mon cœur

    C’est espace infini

    Chacun ayant laissé

    Se Voir

    L’illusion créatrice de la séparation. 

     


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