• ...  n'y pourra jamais rien.

     

    Tu peux m'abandonner

    Autant de fois que tu veux

    Cela ne change rien

    Tressaillement en moi

    Ah, je suis donc vivante.

     

    Tu peux m'abandonner

    Encore et encore

    Regarde cela ne change rien !

    La force est en toi

    Comme elle est en moi.

     

    Déjà ici

     


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  • Tu étais là, et tu disais que « NON »

    Moi, je pleurais,

    Une pauvre petite fille

    Pleurait, perdue au bout d'une si longue allée

    Toi, tu me toisais et tu insistais

    « NON ! »

    Alors quelque chose s'est passé

    Quelque chose d’inattendu vraiment...

     

    Déjà ici

     


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  • En ton centre, il n'y a pas de place pour le concept d'ego

    Terre natale, originelle
    Rien, n'y personne, ne peut te déloger de là.

    La mort ?
    R
    etour en ce centre, déploiement dans une autre dimension.

    Nul besoin d'être propriétaire, nul besoin de défendre
    C'est la tige qui pousse, en une racine toujours plus profonde.
    L’œil du cyclone.

     

    Déjà ici

     


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  • Tu parlais de ces boites qui s’emboîtent à la manière des tables gigognes

    Cette image je la connaissais, non pas de ouï dire, mais en intériorité.

     

    Emboîtement de mondes

    Comme des miroirs qui se reflètent les uns, les autres.

     


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  • Mettre la charrue avant les bœufs, cela se fait dans l'ignorance de ce qui se passe en l'autre, de là où il en est, de son chemin qui n'est pas que de cette vie, les apparences sont si trompeuses !

    Ainsi, elle n'avait pas besoin de lui, sa vie elle l'avait assumée seule, seule avec les enfants, seule avec l'homme déserteur, mort au bout de cet abandon, seule avec la solitude pour compagne, seule elle avait marcher dans le froid, dans la pluie, dans la souffrance de la brûlure, seule elle avait atteint le bout du bout en un rendez-vous de l'au-delà. 

    Alors vraiment le besoin de lui, n'était pas de ce niveau, et c'est bien parce que lui ne cessait de se dérober, de disparaître, ... dans son antre, c'était bien en réponse qu'elle se manifestait, que se faisait l'attente, le vent gémissant autour de la tour carrée, être là, trouver la juste distance qui n'étouffe pas, mais aussi n'abandonne pas. Voilà ce qu'elle faisait qui n'est pas « avoir besoin de... » au sens le plus réducteur de l'expression.

    Sa joie lorsqu'il était là, peu importe l'endroit, dans la cour, sous le chêne, au bord de la rivière, dans le ciel, sa joie n'avait aucune limite, intacte et neuve à chaque fois... de tous les temps en même temps.

     

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  • De cette écriture en pleins et en déliés

    Il y a « j'aime », alors un objet d'amour et moi qui aime
    Cela offre toute liberté à autrui, étreint la plainte en moi
    Traverser les déserts, rester derrière les portes fermées
    Et les voici qui s'ouvrent, les portes, et les bras, et les mains
    « Oh ma joie, mon doux, mon ami » 
    Ne rien réclamer, toujours moins
    Il n'y a rien à redire puisque cela se fait, ce travail, en pleins et en déliés.

     

    Et puis, il y a l'amour

    État de liberté si grande en soi, plus d'objet, plus de sujet
    Indifférenciés, tout est lumière, au bout de laquelle est la vacuité.

     

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  • Alors... tu me parleras encore et encore de l'illusion

    Illusion d'aimer, illusion de voir, illusion de percevoir

    Que nous ne pouvons que l'illusion

    Tu me parleras encore de ce qui m'a fait pleurer si fort

    Au cœur de la nuit, que non ce n'est pas ça !

    C'est ce que tu disais.

     

    Je ne pleure plus

    Chaque jour plus forte

    Chaque jour plus droite

    Jouant avec les arrêtes de la forme illusoire

    Jouant avec les pleins et les déliés

    Jouant d'une manière absolument sérieuse

    Et toi, là, en moi, ineffaçable.

     

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