•  Flux, mouvements migratoires

     De la nuit

     Qui ici, est déjà le jour

     Perçus avec acuité, et te voir.

     

    Comment puis-je savoir que c'est toi ?

     Je le sais.

     


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  •  Ces mots que je ne dirai pas

    Puisque c'est dans ceux qui sont tus

    Que la lumière jaillit

    Au bout de la nuit

    Ces mots sertis

    De toutes les souffrances

    Sur le chemin parcouru

    Depuis la nuit des temps

    Je les dépose dans ton chapeau

    Magicien !

     

    C'est le ciel tout entier

    Qui te remercie d'avoir marché jusque là.

     


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  • Encore un pas, chaque pas compte maintenant

     Qu’il tranche d’une manière définitive

     Avec ce qui était attendu.

     

     Nous nous retrouverons... plus loin

     Là, où les arrogances

     Ne seront plus de mise.

     

     Toute cette comédie aura cessé

     Plus rien pour la soutenir

     Plus de verre à moitié vides, à moitié pleins

     Comme on garde une poire

     Pour étancher sa soif, en cas de besoin.

     


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  • Nous parlions du père noël, je me souviens... 

    Je ne comprenais pas comment celui-ci pouvait descendre par la cheminée, d'autant que dans notre maison la cheminée se prolongeait dans le tuyau d’évacuation de la cuisinière !

    La raison de cette enfant était mise à mal devant un tel dilemme, la parole des adultes et ce qu'elle voyait. 

    La parole ? En elle, il n'était pas possible que la parole mente, si la parole mentait tout s'écroulait. 

    Pourtant, il lui fallut se rendre à l'évidence, la parole mentait, les adultes mentaient, ce monde était un monde de mensonges.  Lorsqu'elle admit qu'il en était ainsi, elle ne dit rien. Pourquoi ? Elle ne voulait pas leur faire de la peine. Sentiment complexe, culpabilité, de vouloir protéger ceux qui vous nourrissent de mensonges ! 

     

    Longtemps, elle garda dans le secret ce qu'elle voyait, se confrontant directement aux choses sans en passer par la parole d'autrui. Les rares occasions où elle se laissa aller à dire, ou à poser la question, les réponses obtenues maintenaient cette direction.

    Elle vivait dans un tunnel qu'elle creusait elle-même, avec au bout, tout au bout, la lumière. Tantôt c'était l'obscurité la plus profonde qui l'assaillait, tantôt elle était de cette lumière, rédemptrice toujours, en toutes circonstances mue par ce besoin irrépressible de Voir.

     

    Et puis te rencontrer, sentir ton parfum si particulier, et oser à nouveau  la question, et le temps d'apprendre à dire. Impossible de dire en dehors de la relation.

     


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  • C’est au centre de son centre que le guerrier agit, allant jusqu’au bout de sa lassitude, il se donne à lui-même.

     Et, soudain, il se dresse et dit : « Non ! ».

    Alors quelque chose du mensonge du monde se meure dans le tranchant, en lui, en toi. Occasion unique de laisser finir ce qui déjà n’est plus, de toucher en soi les limites, de lâcher l’espoir cause de désespoir, de voir la peur blottie dans ses propres entrailles.

    Et si le cœur s’ouvre encore, dans cette souffrance d’être, sans s’alourdir au flot de ses propres larmes, c’est le ciel qui respire.

    Toutes les feuilles lavées à grandes eaux murmurent doucement dans les bleus, dans les gris de cette fin de journée, plus qu’un seul souffle.

     


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  • De ton cœur à mon cœur

    C’est espace infini

    Chacun ayant laissé

    Se Voir

    L’illusion créatrice de la séparation. 

     


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  • Étoile des profondeurs

    Hochet dans la main du bébé

    Renard au bout de la prairie

    L’arbre et l’oiseau

    Le vent soulevant la robe légère

    Lumière

    D’un premier matin du monde…

     

    Tu sentais bon la terre

    L’humus du sous bois

    Les embruns marins

    Le sable chaud…

    Tu étais, et seul cela comptait.

     

    Tu es tout cela, de toute éternité...

     


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