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Par Des mots le 21 Novembre 2024 à 05:14
... n'y pourra jamais rien.
Tu peux m'abandonner
Autant de fois que tu veux
Cela ne change rien
Tressaillement en moi
Ah, je suis donc vivante.
Tu peux m'abandonner
Encore et encore
Regarde cela ne change rien !
La force est en toi
Comme elle est en moi.
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Par Des mots le 11 Novembre 2024 à 03:26
Tu étais là, et tu disais que « NON »
Moi, je pleurais,
Une pauvre petite fille
Pleurait, perdue au bout d'une si longue allée
Toi, tu me toisais et tu insistais
« NON ! »
Alors quelque chose s'est passé
Quelque chose d’inattendu vraiment...
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Par Des mots le 1 Novembre 2024 à 04:26
En ton centre, il n'y a pas de place pour le concept d'ego
Terre natale, originelle
Rien, n'y personne, ne peut te déloger de là.
La mort ?
Retour en ce centre, déploiement dans une autre dimension.
Nul besoin d'être propriétaire, nul besoin de défendre
C'est la tige qui pousse, en une racine toujours plus profonde.
L’œil du cyclone.
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Par Des mots le 23 Octobre 2024 à 06:23
Tu parlais de ces boites qui s’emboîtent à la manière des tables gigognes
Cette image je la connaissais, non pas de ouï dire, mais en intériorité.
Emboîtement de mondes
Comme des miroirs qui se reflètent les uns, les autres.
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Par Des mots le 12 Octobre 2024 à 03:58
De cette écriture en pleins et en déliés
Il y a « j'aime », alors un objet d'amour et moi qui aime
Cela offre toute liberté à autrui, étreint la plainte en moi
Traverser les déserts, rester derrière les portes fermées
Et les voici qui s'ouvrent, les portes, et les bras, et les mains
« Oh ma joie, mon doux, mon ami »
Ne rien réclamer, toujours moins
Il n'y a rien à redire puisque cela se fait, ce travail, en pleins et en déliés.Et puis, il y a l'amour
État de liberté si grande en soi, plus d'objet, plus de sujet
Indifférenciés, tout est lumière, au bout de laquelle est la vacuité.
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Par Des mots le 1 Octobre 2024 à 04:08
Alors... tu me parleras encore et encore de l'illusion
Illusion d'aimer, illusion de voir, illusion de percevoir
Que nous ne pouvons que l'illusion
Tu me parleras encore de ce qui m'a fait pleurer si fort
Au cœur de la nuit, que non ce n'est pas ça !
C'est ce que tu disais.
Je ne pleure plus
Chaque jour plus forte
Chaque jour plus droite
Jouant avec les arrêtes de la forme illusoire
Jouant avec les pleins et les déliés
Jouant d'une manière absolument sérieuse
Et toi, là, en moi, ineffaçable.
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Par Des mots le 27 Septembre 2024 à 09:01
Ils se sont élancés sur la piste dorée
Ils glissaient sur la douceur d'un soir d'été
Plus d'hier, plus de demain
Élancés ils étaient, si beaux en vérité.
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