•  « C'est ton esprit qui fait cela »

     

    Oui, oui, c'est bien lui

    Qui chante ainsi

    En ondes vibratoires

    Rejoignant d'autres ondes

    Dans le grand océan.

     

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  • Cette écoute en toi

    Qu'aucune frontière

    Ne peut altérer

    Qui n'est pas à interpréter

    Qui n'est pas interprétable

    Elle est de chaque instant.

     

    Ce n'est pas une continuité

    Cela ne cesse

    De naître et mourir

    Et encore, neuf

    A chaque instant.

     

    Déjà ici


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  • Cette grande sensibilité à ce que les autres me font, quand je suis née, sans défense, ce fut terrible ! Consciente et sans défense, je n'aimais pas, mais alors je n'aimais pas ce qu'ils me faisaient qui finalement n'aura été que ce qu'ils voulaient me faire, parce qu'ils n'ont pas pu atteindre leur but. Je ne leur en veux pas, ils ne sont pas conscients de cela en eux. C'est bien pour ça qu'ils n'ont pas pu m'attraper, me changer, me conformer, et la souffrance, l'isolement, toutes ces incompréhensions, en moi, ont œuvré à toujours plus de conscience. C'est quelque chose !

    Ce n'est pas que je ferme ma porte, ce n'est pas que je les rejette, ce n'est pas que je les méprise, entre eux et moi, c'est un travail, conscience et inconscience se rencontrent.

    Si bien que la sensibilité qui m'a fait naître est devenue peu à peu sous le burin de ce travail, beauté du discernement, et là il n'y a plus de souffrance.

    Toi ?   De suite j'ai aimé ce que tu faisais en moi.

     

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  • Un homme solitaire n'est pas nécessairement un homme silencieux

    Un homme silencieux porte en lui une forme de solitude

    Pure comme un diamant

    Si tu as la chance d'être invité à pénétrer son antre

    C'est dans une grotte que tu entres

    Une grotte si étonnante...

     

    La voûte de roches et de terres

    De racines, d'arbres, de prairies

    De montagnes, d'océans, de déserts

    Et l'infinité du ciel.

     

    Déjà ici


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  • Il y a toujours eu la difficulté des mots

    L'enfant avait eu tant de mal à parler correctement

    Ce n'est pas qu'elle ne s'exprimait pas

    Elle le faisait en une langue méconnue de tous.

     

    Et puis découvrir que quoi qu'il en soit

    Malgré l'apparence d'un code commun

    Les mots ne s'entendent pas

    Chacun en ayant sa propre définition.

     

    Et même qu'au-delà des mots

    C'est chacun en soi, chacun pour soi

    Sans réelle communication

    Celle que l'enfant cherchait sans jamais trouver.

     

    Et voilà qu' elle a rencontré le souffleur de mots

    Dans son corps athanor

    Ils prennent forme

    Leur souffle d'au-delà du voile.

     

    Les entendre dans leur haut niveau vibratoire

    Ne fait pas savoir en parler

    Peut être même que cela est impossible

    Et dans le silence, se faire reproche.

     

    Alors, descendre plus profond

    Laisser agir, être le témoin qui s'efface

    Revient avec une poignée de sable fin

    Chaque grain qui glisse de la main

    Délivre son message de lumière.

     

    Déjà Ici


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  • Et c'est bien dans cette tension

    Entre dire et taire

    Nommer et ne pas le faire

    Que le mariage s'accomplit.

     

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  •  Vrai,

    Parfois on voudrait l'envolée des mots

    Comme des notes de musique, mais...

    Il n'y a que le silence qui puisse pénétrer

    L'antre où le mariage a lieu.

     

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