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L'oiseau dans sa cage
Je me souviens d’une histoire que l’on m’a racontée, une histoire au long d'un chemin de vie.
Une famille, grande famille, liée par la pauvreté et la religion. Le manque de travail, d’argent, l’inquiétude du 1er au dernier du mois. Dans cette litanie seuls les jours, plus sombres encore, venaient briser le cours du temps qui passe. Il y eut comme ça une période où tout fit défaut plus qu’à l’ordinaire.
Tout a une fin, même le malheur !
Et alors que la peur de se voir expulsés du logis s’éloignait, un des enfants, le plus petit, découvrit l’oiseau mort dans sa cage.
Aucun n’avait pensé à donner à boire à cet être vivant, aucun ne l’avait entendu s’égosiller dans sa prison pas dorée du tout, puis il s’était tu.
Cet enfant compris que dieu ne s’occupe pas de nos petites affaires, ni de nos grandes misères. Il n’en conçut aucune rancœur, il devint prêtre et se consacra à lutter contre la misère tenue pour responsable de cette surdité.
Il me semble pourtant que c’est notre surdité qui permet la misère.
Par tous les temps, garder le cap, ou le perdre à jamais.
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Commentaires
Si nous acceptions de regarder autour de nous et refusions de ne pas entendre, il est sur qu'il n'y aurait plus de misère sur cette terre
amicalement
Claude
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Un très beau texte, très émouvant, qui nous rappelle qu'au-delà de notre propre souffrance, d'autres êtres peuvent souffrir parfois plus encore que nous-mêmes et ont besoin de notre aide et de notre soutien.
C'est en tournant son regard vers les autres que l'on oublie ses propres peines :).
Bonne journée,
Sérénita