• Le sens par l'essence

     Elle voulait voir l'étendue des dégâts

    Voir, et ce n'est pas trembler

    Ni fuir dans le désespoir

    Ni se rattraper aux branches des "croires"

    État de nudité où l'on naît et meurt

    Où le rire est rire

    Où pleurer est pleurer

    Où la force n'est tordue par aucun artifice

    Le vivant sans imposition.

     

    En soi, un indicateur du niveau d'authenticité

    Pour chaque instant, en chaque acteur présent

    Si beaux moments, où le vrai ose se montrer

    Où les morts-vivants sont animés par ce feu

    Qui les dévore de l'intérieur inexorablement

    Danse de feux-follets en toute liberté

    Puisqu'il n'y en a pas d'autre que celle

    D'être consumé, et qu'il n'y a d'autre choix

    Que de se donner à soi, c'est se donner au monde.

     

    Déjà publié ici

     

    « Ce jour-là de la mort du JésusLe conte de l'ourse »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :