• Chemin de Compostelle - Le 19 Juillet 1999

    Il m’a ému jusqu’aux larmes m’offrant le café que je lui avais commandé.
    Le ciel est gris, les canons ne tonnent plus.


    Prolonger l’intention du geste qui est le verbe, et la suivre du regard, l’accompagner jusqu’à l’accomplissement.

    Il y a tant besoin, en cette époque, d’espaces, de possibles. Le pèlerin est cet espace pour celui qu’il rencontre.


    La petite sirène peu à peu, après des générations, des karpas de souffrance muette, retrouve la voix, voix de faussé encore, il lui faudra muer.
    Perdre sa voix, pour une métamorphose, c’est perdre la possibilité de se dire, c’est perdre un peu d’ego.


    Prochain arrêt Norïa, c’est ici d’une grande beauté, quelque chose du paradis, je suis à la plaia.

    Ce n’est pas un arrachement de quitter cet endroit, la chose est consommée. Je rends grâce d’avoir pu voir cela.

     

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