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Je me moque bien de savoir
Si une autre fois nos mains se sont touchées
Si nos corps se sont caressés.
Cela ne prend aucune forme
Ni celle d’une espérance, ni celle des regrets.
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J'étais bonne pour placer la boule
Lui, bon tireur
Si bien que le jeu consistait, pour lui
A dégommer mes boules bien placées
Sans arrêt.
Je suis bonne poire
Mais faut pas exagérer !
Quand je lui ai dit que je voyais
Sa stratégie, que son but n'était pas de jouer
Avec moi, mais de me ratatiner.
Il me dit d'un air hautain
« Mais tu pourrais comprendre que je m'entraîne ! »
Là j'ai vu le phénomène ! Je n'existais pas
Nous vivions en couple, et pour lui je n'existais pas
Ce jour la rupture en moi.
Après qu'importe le temps, les chemins empruntés
Après ce jour-là, il courrait le chemin
Je me libérais de l'emprise de cet homme-là
Sans drame, sans excès, avec assurance
C'était déjà accompli.
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Je m'étais retirée de tout !
Et je sais que c'est le chemin, mais...
Voilà !
J'étais là... à faire mes petits comptes
Engagée, c'est sûr, à la manière de celui
Qui pense prendre la porte de derrière
Comme ça "semblant que c'est pas exprès"
Un jour être là, et un autre matin n'y être plus.
Mais les signes sont venus dans ce désert
Me dire que NON, pas encore, pas comme ça !
Alors là... la vieille personne
Ça soupire, ça geint, ça traîne les pieds !
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Il semble et c'est une évidence
Que j'ai été malheureuse sans raison
De l'être
Comme je suis maintenant heureuse
Toujours sans raison
Entre les deux … cette lutte.
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« Mon père, pardonnez-moi parce que j’ai beaucoup péché. »
De l’autre côté de l’isoloir, elle savait l’homme jeune et beau qui écoutait. Il y avait peu qu’il était arrivé celui-là, et le dimanche à la messe les belles venaient rien que pour le voir, elle les avait remarquées.
Comme d’hab, elle s’accusa de ce qui à la maison faisait des crises depuis la plus tendre enfance, en ces mots familiers : elle avait piqué de la nourriture. Même qu’elle se souvenait de cette chose incroyable, de la mère quittant un moment la maison pour une course, et qui ce jour là, avait…
Oui, elle avait montré à l’enfant la tapette à souris, comment cela se déclenchait, que les doigts si menus resteraient coincés dedans ce piège, si la voleuse venait à lever le couvercle de la boîte à pain pour commettre quelques larcins de cette pâte dorée et croustillante. La tapette à souris fut placée là.
Incrédule l’enfant avait suivi du regard la démonstration de la mère, se disant : « Ce n’est pas possible, elle ne peut pas vouloir cela… »
Pour autant, elle n’avait jamais cessé de flirter avec le mal, et régulièrement se laissait aller à quelques péchés de gourmandises. Soulever le couvercle du pot de crème fraîche et caresser du doigt, ou encore quelques pincées de gruyère râpé dans son emballage de papier... Venait toujours ce moment, où le penchant l’emportait, et ainsi mettait en évidence sa forfaiture, et les cris de la mère.
De l’autre côté de l’isoloir, un rire moqueur : « Mais ce n’est pas un péché que de manger quand on a faim ! »
Elle se trouva un peu vexée devant l’évidence de sa naïveté, celle que l’on concède par peur. Mais, en même temps, libérée du jugement de ses aînés.
Elle rentra, et déclara fièrement que l’abbé avait dit que … Elle prit réjouissance à la mine déconfite des parents.
Voilà que leur bon dieu, les rappelait à l’ordre !
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Le refus aura fait désespérance
Tendre les mains vers la lumière
Alors qu’il n’y a rien d’autre à faire que de vivre.
En soi, qui est au-delà du moi, se dit
Et s’entend la perfection du monde.
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Maintenant il vous faudra faire l'effort de comprendre
Comprendre que chacun de mes mots en votre direction est amour.
Taisez-vous si vous en décidezCela ne change rien, ne changera rien
A l'amour que j'ai pour vous.
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