• Il suffit d’en décider

    La liberté précède, on ne court pas après

    Le chemin est en nous

    Tantôt il nous lève bien haut

    Tantôt il nous fait fouiller là où nous errons encore.

     

    L’écriture a participé de tout cela

    En solitaire et dans son partage

    Elle a rempli son rôle et je ne peux que remercier

    De cet outil qui m'a été donné

    Non comme un talent, mais bien comme un outil.

     


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  • Un jour j’ai reçu une carte, une barque sur un étang

    Vide la barque, désert l’étang …

    La légende disait :

    « On ne quitte pas l’embarcation dans laquelle dieu nous a mis »

    Reproche, même pas déguisé, pour avoir quitté la grappe, je devrais dire le grenier, je viens du plat pays, grenier à blé de la France, la Beauce...

    Verte fut ma réponse :

    « Dieu que vous dites notre père à tous, serait-t-il assez fou pour mettre ses enfants dans un si beau jardin tout en leur interdisant de le découvrir ? »

     

    Aujourd’hui je sais derrière la critique, la souffrance

    Qui ne peut se dire, d’avoir vu partir…

    Que partir cela parle de la mort, et que la mort !!!

    Ce qu'ils peuvent en avoir peur de retrouver leur dieu là-haut.

     

    Mais aussi, cette barque glisse sans bruit

    Elle n’est plus d’un pays, d’une famille

    Elle porte le nom de «Chemin de vie »

    Aucun dieu ne décide de cela, cela se fait.

     

    Dans la paix du soir, voir prendre fin

    Ce qui faisait écartèlement entre ici et là-bas

    Je suis cela, qui entend le souffle du monde

    Des évidences, dans la nature, dans la voix de l’ami

    Et qui marche encore dans le monde des lamentations.

     


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  •  Je t'ai aimé à la hauteur de ce besoin en moi

     De rencontrer

     Je t'ai aimé à la hauteur de l'intensité de la flamme

     Qui s'élève avec la kundalini...

     

    Je t'aime et c'est intemporel !

     


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  • Le vent se lève, et doucement murmure dans les filaos…

    Le laisser entrer dans la maison, c’est tant d’amour

    C’est toujours comme ça, on reçoit bien plus

    Que ce que l’on attendait !

     

    C’est tellement grand !

    Ne crains rien

    Le dé à coudre recevra ce qu’il peut recevoir

     


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  • Je t'aime et rien ne pourra contre ça

    Ni ce que je pourrais en dire

    Ni ce que je n'en dirai pas

    Ni tes silences, ni tes absences

     

    Je t'aime c'est au-delà

    Tellement au-delà !

     


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  • Voilà…

    Il m’a fallu du temps pour comprendre

    Bien sûr qu’il n’y a rien à comprendre !

    Juste des évidences qui se disent dans le silence.

     

    J’ai marché de Vézelay à Compostelle

    Pour de vrai, comme disent les enfants

    Et puis… suis revenue

    Cherchant, ce qu’il me fallait faire

    Comment le faire et même avec qui…

     

    Là, la réponse

    Cet état qui m’a portée à quitter la maison

    Sans attache, affrontant les peurs, et les larmes

    Tellement paisible et sereine au plus profond

    Cet état est là, partout…

     


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  • Devant l’eau si limpide, si claire

    Qu’on ne peut la voir

    Juste sentir en son corps

    Entendre

    L’onde fraîche s’écouler

    Lumière.

     

    Avoir traversé

    La ravine encombrée de roches

    De végétaux et des immondices

    Que les gens jettent partout

    Grimper, redescendre

    Graffiner cuisses et mollets.

     

    En un effort naturel

    Atteindre le plus haut point

    Découvrir le plateau

    Il touche le ciel

    Lumière.

     

    La brume descend doucement

    Berce la terre sèche

    Apaisement de toutes les tensions

    L’âme de la petite plaine sourit

    Lumière.

     

    Tu m’as pris la main

    Si doucement, serrée contre ton cœur

    Je l’ai entendu battre, si doucement

    Lumière.


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