• Dans l'ombre, ton sourire

    Je te parles encore

    Mais en moi, tout se tait

    Je vois... ce sourire

    Éclairer de l'intérieur

    L'ombre est vibrante

    Ni dedans, ni dehors

    Plus de distance

    Plus de temps

    Espace infini

    Et c'est vivant.


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  • Ne pas l'étouffer

    Juste laisser se murmurer

    Le coin des lèvres se trousser

    Et les rides soleil s’éclairer

    Aller tranquille dans ce matin si doux.

     


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  • Ne sens-tu pas ?

    Cet élan qui se dit en l’un

    Vient se dire en l’autre 

    A chaque fois, il grandit

    Il gagne en profondeur

    A chaque fois, différent.

     

    Là, il aura été malmené, il lui faudra être indestructible

    Mais le voici accueilli les bras grands ouverts et il ose la vulnérabilité

    Où il aura été saisi par la main qui s’agrippe, il se fait distance

     

    Ainsi, il en va des mots que nous échangeons

    Si je les lâche ces mots

    Que je les laisse aller, ils ont leur propre chemin.

     

    Vient ce moment, où, silence et parole se marient

    Non pour se compléter, ni pour s’opposer

    Mais parce qu’en vérité ils ne font qu’un.

     


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  • Son cœur est doux. Dans le silence il parle aux oiseaux, il parle aux oreilles des chevaux, aux âmes qui ont oublié.

    Sa patience est infinie, et pourtant toutes les questions, une seule, toujours la même.

    Auprès de lui, on en vient toujours à se plaindre, de la vie, du monde, de sa peau de misère.

     


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  • Tu as dit : « Sais-tu pourquoi, j’aime Vercingétorix ? »

    Tu l’aimes parce qu’il fut vaillant guerrier, utilisant le principe de la terre brûlée.

    Alors tu as dit : « Sais-tu pourquoi, je ne l’aime pas ? »

    Tu ne l’aimes pas parce qu’il s’est rendu pour sauver Alésia.

    Imaginez, je me suis prise pour Alésia, femme large avec tous les enfants autour d’elle, des enfants à laisser grandir.

    Sûr, je ne l’ai pas aimé cette histoire !

    « L’amour doit toujours l’emporter et ne fait pas défaite ! », criait-elle.

    Il aura fallu les laisser descendre ces mots-là, sans peur, sans reproche, pour les entendre vraiment parler de cette confrontation au prétexte en nous pour ne pas naître en conscience.

     


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  • Quand je t’ai connu, tu tissais, aussi tu filais la laine. Tu marchais d’un pas paisible, et je te voyais dans le bois près de la petite rivière humer le parfum des mousses.

    Moi, je te parlais nuit et jour… il n’y avait plus que ça.

    Tu sentais bon la terre, et j’aimais le son de ta voix, la douceur de ton regard, j’aimais tout en toi, je voulais être ton amie.

    Tu me disais : l’amitié se construit, il faut prendre le temps de la laisser grandir. Tu m'énumérais les parures de cette grande dame, la patience, la rigueur, la gentillesse...

    Tu me disais le long chemin qui mène de là-bas à ici, je ne comprenais pas.


    Tu murmurais des rencontres remarquables, je touchais cela en toi, je glissais sur le dos de tes mots.

    Je me souvenais.... une marche qui ne devait jamais finir, nomades nous étions, cueillant les baies, les herbes, trouvant abri sous la voûte étoilée, et cela se suffisait.

    Ces paysages, que j’avais toujours portés en regrets, je les voyais et j’avais une peur panique qu’ils disparaissent à nouveau.

     

    Tu me parlais de cette demande intérieure quand elle se fait si grande, que cela se produit, tout naturellement.

    Alors, j’allais rassurée, cela avait toujours été en moi…


    Si quelque chose est réel, au-delà de nos gesticulations, si quelque chose vaut la peine qu’on se donne… comme si on le faisait pour l’autre, pour le monde…

    Je l’ai voulu c’est certain, à la pointe de la désespérance à écouter ce monde, je l’ai voulu y mettant toutes mes forces, me confrontant à mes confusions, mes faiblesses, mes peurs, et cela est "donner le meilleur".

    Je l’ai voulu pour ce que je sentais en toi qui m’habite aussi, pour ce que je ne reconnaissais pas… pour recevoir et être reçue dans ce qui nous fait et nous défait.

     


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  • Sur le dos de tes mots, j’ai fait tant de belles glissades

    Dans le creux de leur son, tendrement se blottir

    Et tes images... si grande ouverture.

     

    Séparés et non séparés

    Manque et état de complétude

    Amour absolu dans la plus grande des solitudes.

     

    C’est la condition physique même, de la lumière

    Onde et particule.

     

    Paradoxe du vivant, insaisissable par la raison.

    Chant de l’univers, au cœur de la cellule

    Et toutes les cellules entre elles…

     


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