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Par Des mots le 3 Septembre 2014 à 05:00
Dans l'ombre, ton sourire
Je te parles encore
Mais en moi, tout se tait
Je vois... ce sourire
Éclairer de l'intérieur
L'ombre est vibrante
Ni dedans, ni dehors
Plus de distance
Plus de temps
Espace infini
Et c'est vivant.
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Par Des mots le 2 Septembre 2014 à 06:45
Ne pas l'étouffer
Juste laisser se murmurer
Le coin des lèvres se trousser
Et les rides soleil s’éclairer
Aller tranquille dans ce matin si doux.
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Par Des mots le 2 Septembre 2014 à 06:36
Ne sens-tu pas ?
Cet élan qui se dit en l’un
Vient se dire en l’autre
A chaque fois, il grandit
Il gagne en profondeur
A chaque fois, différent.
Là, il aura été malmené, il lui faudra être indestructible
Mais le voici accueilli les bras grands ouverts et il ose la vulnérabilité
Où il aura été saisi par la main qui s’agrippe, il se fait distance
Ainsi, il en va des mots que nous échangeons
Si je les lâche ces mots
Que je les laisse aller, ils ont leur propre chemin.
Vient ce moment, où, silence et parole se marient
Non pour se compléter, ni pour s’opposer
Mais parce qu’en vérité ils ne font qu’un.
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Par Des mots le 1 Septembre 2014 à 01:55
Son cœur est doux. Dans le silence il parle aux oiseaux, il parle aux oreilles des chevaux, aux âmes qui ont oublié.
Sa patience est infinie, et pourtant toutes les questions, une seule, toujours la même.
Auprès de lui, on en vient toujours à se plaindre, de la vie, du monde, de sa peau de misère.
2 commentaires -
Par Des mots le 1 Septembre 2014 à 01:49
Tu as dit : « Sais-tu pourquoi, j’aime Vercingétorix ? »
Tu l’aimes parce qu’il fut vaillant guerrier, utilisant le principe de la terre brûlée.
Alors tu as dit : « Sais-tu pourquoi, je ne l’aime pas ? »
Tu ne l’aimes pas parce qu’il s’est rendu pour sauver Alésia.
Imaginez, je me suis prise pour Alésia, femme large avec tous les enfants autour d’elle, des enfants à laisser grandir.
Sûr, je ne l’ai pas aimé cette histoire !
« L’amour doit toujours l’emporter et ne fait pas défaite ! », criait-elle.
Il aura fallu les laisser descendre ces mots-là, sans peur, sans reproche, pour les entendre vraiment parler de cette confrontation au prétexte en nous pour ne pas naître en conscience.
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Par Des mots le 31 Août 2014 à 07:34
Quand je t’ai connu, tu tissais, aussi tu filais la laine. Tu marchais d’un pas paisible, et je te voyais dans le bois près de la petite rivière humer le parfum des mousses.
Moi, je te parlais nuit et jour… il n’y avait plus que ça.
Tu sentais bon la terre, et j’aimais le son de ta voix, la douceur de ton regard, j’aimais tout en toi, je voulais être ton amie.
Tu me disais : l’amitié se construit, il faut prendre le temps de la laisser grandir. Tu m'énumérais les parures de cette grande dame, la patience, la rigueur, la gentillesse...
Tu me disais le long chemin qui mène de là-bas à ici, je ne comprenais pas.
Tu murmurais des rencontres remarquables, je touchais cela en toi, je glissais sur le dos de tes mots.Je me souvenais.... une marche qui ne devait jamais finir, nomades nous étions, cueillant les baies, les herbes, trouvant abri sous la voûte étoilée, et cela se suffisait.
Ces paysages, que j’avais toujours portés en regrets, je les voyais et j’avais une peur panique qu’ils disparaissent à nouveau.
Tu me parlais de cette demande intérieure quand elle se fait si grande, que cela se produit, tout naturellement.
Alors, j’allais rassurée, cela avait toujours été en moi…
Si quelque chose est réel, au-delà de nos gesticulations, si quelque chose vaut la peine qu’on se donne… comme si on le faisait pour l’autre, pour le monde…Je l’ai voulu c’est certain, à la pointe de la désespérance à écouter ce monde, je l’ai voulu y mettant toutes mes forces, me confrontant à mes confusions, mes faiblesses, mes peurs, et cela est "donner le meilleur".
Je l’ai voulu pour ce que je sentais en toi qui m’habite aussi, pour ce que je ne reconnaissais pas… pour recevoir et être reçue dans ce qui nous fait et nous défait.
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Par Des mots le 30 Août 2014 à 02:00
Sur le dos de tes mots, j’ai fait tant de belles glissades
Dans le creux de leur son, tendrement se blottir
Et tes images... si grande ouverture.
Séparés et non séparés
Manque et état de complétude
Amour absolu dans la plus grande des solitudes.
C’est la condition physique même, de la lumière
Onde et particule.
Paradoxe du vivant, insaisissable par la raison.
Chant de l’univers, au cœur de la cellule
Et toutes les cellules entre elles…
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