-
Ils se sont élancés sur la piste dorée
Ils glissaient sur la douceur d'un soir d'été
Plus d'hier, plus de demain
Élancés ils étaient, si beaux en vérité.
votre commentaire -
Nous avons été préservés de ce niveau débile de la pseudo-complicité, assez courante dans les échanges, qu'il y ait ou pas des spectateurs.
Nous avons été préservés de ces accords faciles, qui ne sont que renoncements. Voilà bien, les conditions pour une certaine longévité, celle qui défie le temps et s'inscrit dans l'espace.
Ce n'est pas facile, mais c'est tellement beau.
votre commentaire -
Il n'y a de vérité que là où quelqu'un s'arrête
Non pour camper une position
Mais parce que son regard plonge au cœur de ce qui est.
Je te vois faire cela
Dès les premiers instants
En toi, c'est cela que j'ai senti.
votre commentaire -
Mais qui sait que même dans le contact physique
Tout se passe dans la tête et que c’est chacun dans la sienne ?
Alors, à quel niveau se fait la rencontre ?
Quand on dit, tout ce qui passe par la tête ?
Non, cela jacasse.
Quand on dit ce que l’on pense ?
Non, cela s’oppose.
Quand nous sommes en accord profond en soi
Que la voix monte du ventre pour éclore doucement
A la commissure des lèvres
Pas de trajectoire
Pure lumière…
Relation qui n’appartient ni à l’un, ni à l’autre
Qu’ils sont deux à aimer.
Ce qui se fait à ce niveau, ne peut jamais être défait
C’est accompli, et cela court aussitôt dans les veines du monde.
votre commentaire -
Des milliers, que dis-je
Tant et tant
D'instant en instant...
Des petites bulles
Viennent exploser
Libérées
Libérant.
votre commentaire -
Même le vent, tu sais...
Et là, ce n'est pas tous les vents en même temps
Ce vent léger qui traverse la maison
D'une fenêtre à une autre
Ce vent, unique...
Il a voyagé celui-là !
Il porte des embruns
Et des grains de poussière
Des parfums de mousses
Et d'humus
Sec et humide
Il en a la mémoire
Doux et destructeur
Il en a la mémoire
Au printemps, à l'hiver
Ici, de toutes les saisons.
Ce n'est pas nulle part, c'est le passage
C'est un homme de passage
Un homme qui ouvre le passage
Qui jette un pont sur l'autre rive.
Ce n'est pas qu'il fasse passer les autres
Peut-être que d'autres passeront...
votre commentaire -
Elle s'était mise à aimer ces créatures hideuses
Enchaînées et enchaînantes, tentaculaires
Ce qui redonnait au verbe aimer sa juste place.
Parce que tu vois, cet ultime éveil qui ne serait que lumière
Lumière effaçant l'ombre, terrassant l'ignorance
C'est mensonge !
Les esprits opposent ainsi
La conscience accrue de l'ouverture, expansion
A la conscience accrue de la fermeture, concentration.
votre commentaire