• Et c'est bien dans cette tension

    Entre dire et taire

    Nommer et ne pas le faire

    Que le mariage s'accomplit.

     

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  •  Vrai,

    Parfois on voudrait l'envolée des mots

    Comme des notes de musique, mais...

    Il n'y a que le silence qui puisse pénétrer

    L'antre où le mariage a lieu.

     

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  •  Ce qui est solide, indestructible

     Ce qui est si fragile, toujours entrain de mourir

     Ce qui est, qui ne ne cesse de naître.

     

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  • Les mots peuvent broder

    Ils vont ça si bien

    Arranger le décorum

    Que la vie soit moins, moins...

    Et du coup elle est moins.

     

    Pourtant le mot en lui

    Toute la puissance du sens

    Rencontre.

     

    Dans mon corps, ce qui est perçu

    Comme ma chair, ma sensation

    Ma perception avant d'être compréhension

    Tu Es.

     

    Si singulier

    Sans confusion.

     

    Un avant

    Et cela ne fait pas un après.

     

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  • C'était si beau, je m'en foutais pas mal de savoir si c'était réel ou pas. D'ailleurs la question du réel ne surgit que là, où l'on veut retenir, saisir, que cela ne finisse jamais, et incroyable aussitôt cette peur surgit-elle que tout fout le camp. Alors dire, l'illusion, le fantasme.

     

    C'est si beau, tu es là et j'y suis aussi

    De toute éternité

    C'est à peine si nous sommes nés

    Morts un nombre incroyable de fois.

     

    Tu es si beau dans cette transparence

    Où rien ne se retient

    Tout se donne dans ce partage.

     

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  • Un jour il s'est passé quelque chose

    Plus marquant que les autres fois

    Où cela s'était laissé entendre

    Nous avons appelé cela la musique du monde

    C'était si improbable

    Qu'aussitôt la peur que cela cesse

    Et la peur ne manquait pas de séparer

    Encore, et ne plus percevoir.

     

    Pourtant, c'est la peur qui a fini par quitter

    Et le chant s'imposer

    Tous les sens concernés

    Et d'autres sens s'éveiller

    A cette relation.

     

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  • Je ne prends la leçon que de l'intention

    Dans son exigence absolue

    Qui ne peux dévier sa course

    Telle la flèche, il est déjà là-bas.

     

    J'ai renoncé au mea-culpa

    Forme pitoyable d’auto-congratulation

    Voir ses limites, c'est être déjà au-delà

    Ainsi se rencontrer, là où il se doit.

     

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