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L'enfant ne savait pas imaginer le mal
Le mal habitait sa propre imperfection
On ne tarissait pas de reproches et d'exigences
A son encontre
C'est ainsi !
Mais elle ne savait pas imaginer le mal.
A chaque information parvenue jusqu'à elle
Au fils du temps, des massacres, des atrocités
En elle c'était une mort, destruction totale
A chaque fois reconstruire
Et puis un jour ne plus le faire
Inutile !
Inutile de construire, des cités, des théories, des politiques
Des tours à l'assaut du ciel
L'idée de la suprématie de l'homme sur les autres espèces
Inutile !
Vivre, s'éveiller est tout autre
Bruissement des feuilles sous tes pas...
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L'amour est une énergie transformatrice si puissante.
Qui prétend que le changement intervenant dans la chair
La matière, soit quelque chose d'aisé ?
Alors attendre l'amour consolateur
Jamais, il ne fait cela !
Consoler, c'est rester dans l'état
Vieillir et puis mourir.
L'amour c'est bien plus que cela.
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Tu préférais ne pas être aimé
J'ai toujours trouvé cela singulier
Pas de chance, quoi qu'il se passe
Je ne sais que t'aimer.
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A celui qui en pleine conscience
Décide de s'effacer
Non parce que la casserole serait pleine
Mais parce qu'elle est vide.
Que la paix soit avec toi
En tous...
Où est-il ?
Mais où veux-tu qu'il soit ?
Ne sais-tu pas, qu'il n'y a nulle part où aller...
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Je te vois, dans ces ébats
Tu me diras que non
Que c'est mon esprit
Fantasque
Fantasmes !
Alors, je me moque
Et de toi et de moi
Ne restent que les ébats
Synergie d'amour
Transformatrice
Au cœur de la matière.
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La nuit, le chant de la nuit
Il disait...
Les gens ne savent pas, ils ne savent rien
Il disait
Elle,
Des milliers de fois, elle l'avait perdu
Dans la nuit, dans le jour aussi
L'avait cherché, retrouvé et perdu encore
Comme une folle qui ne sait pas renoncer
C'est qu'elle savait
Un nombre de fois nécessaires
Et cela avait été réalisé
Le nombre nécessaire
En elle, l'empreinte indélébile
Vibrante, vivante.
S'arrêter, se poser
C'est là, au creux
C'est là
De la terre, au ciel
Le doux chant de l'aimé.
Mon bel amour qu'on-t-il fait de toi ?
Je vois des ombres autour de ta maison
Elles grandissent, grandissent
Lumière blafarde de la lune...
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