• Parce qu’ils n’ont retenu que l’expansion

    Il leur a fallu, imaginer un dieu expirant

    Ce monde, en un commencement et une fin

    Dans la faille ils sont tombés.

     

    Danse éternelle

    L’amour ne sait pas nourrir les regrets

    Il grandit à chaque pas décidé

    Intention profonde

    Toucher l’illimité

    Dans cet éternel "expansion/concentration"

    Naître et mourir.

     

    La danse de l’amour n’a ni commencement, ni fin…

     


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  • Il y a eu l'histoire du père noël

    Oh, ce ne fut pas la première fois

    Mais cela occupa un moment

    A triturer l'affaire

    Que franchement comment celui-là

    Pouvait passer par la cheminée ?

    Alors que dans la maison, ce n'était que conduits

    Débouchant directement dans les poêles

    Qui chauffaient les différentes pièces.

    Il aurait été préférable de n'avoir pour souvenir

    Que celui de la mère, avant notre lever à réactiver le feu

    Enfin bon, il fallut bien se rendre à l'évidence

    Cela mentait !

    Et l'horreur du mensonge quelqu'en soit le prétexte

    Détestation complète.

     

    Oui, ce n'était pas la première fois...

    Avant l'enfant qui ne voulait pas donner la main

    Qui voulait marcher toute seule

    Qu'elle n'avait eu de cesse de vite, vite

    Se mettre en marche

    A 10 mois les premiers pas

    A 2 ans partir seule dans la ville

    Pour une information mal comprise

    Mais va savoir !

    Donc, ils allaient père et mère et l'enfant

    Premier née, dans le jardin des Évêchés

    Derrière la cathédrale

    Et rien n'y faisait, elle ne voulait pas donner la main

    Alors, ils se cachaient derrière un arbre

    Et l'enfant se retournant ne les voyait plus

    Effroi !

     

    Combien de mensonges, combien d'abandons !

    Mais rien n'a pu la faire renoncer

    Absolument rien.

    Elle était venue pour marcher

    Marcher dans ce dédale

    Comme dans le labyrinthe de la cathédrale

    Marcher dans la chaleur, dans la fraîcheur

    Jusqu'à sentir la caresse du soleil

    Sur le pubis de la terre

    Ô joie !

    Ô terre promise

    Te voilà !

     


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  • Auprès de toi...

    Mort des apparences.

     

    On est, qui on aime

    Pas qui nous aime

    Il y a longtemps

    Que j'ai compris cela

    Qui fait l'amour au-delà.

     


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  • Dans la marmite ? Nos rancœurs, nos regrets, notre arrogance pour la quête de perfection, ce qui juge, ce qui dit que…

    Et quand tout ça est tellement concentré, cristallisé, bloqué, une explosion, et alors l’amour qui se déverse à flots, la parole est amour.

    Mais il faut pouvoir porter ce regard clair, haut et fort, en toutes circonstances, sans trembler, sans défaillir.

    La compassion, tellement grande et envahissante, et la confiance, et l’abandon de toutes comparaisons.

     

    Sais-tu ce que je vois là ?

    La magie opère toujours, parfois elle ne produit pas ce que nous attendons et pourtant qui nous est utile.

    Cette nuit, j’ai eu une vision, très belle, de lumière, de joie, tu étais là, et plein de gens avec toi, ton rire clair comme cristal de roche. J’étais là aussi…

     

    Hé, l’ami, qu’est-ce qu’on sait de ce temps où l’on ne baisse plus la tête ?

    Qui dit ça ? Qui dit la tête levée, et la tête baissée ?

    Rire, mais est-ce que je t’ai dit que c’était toi dans ta peau de pensée ?

    Non, c’était toi, et un groupe de personnes, une vingtaine peut être, surtout des femmes et des enfants, quelques hommes seulement. Il y avait quelque chose de difficile à vivre, quelque chose de douloureux, mais qui n’offrait pas de choix, quelque chose qui te concernait, et tous le savaient, mais tous pourtant étaient joyeux, détendus, paisibles.

    Je ne faisais pas partie de ce groupe de proches, mais j’y avais ma place.

    Je m’accordais à ce mouvement, sans qu’il soit mien, j’étais témoin.

    On me parlait sans animosité, de la juste façon, celle qui me remplit d’aise, parce que je suis vue telle que je suis, et qu’alors belle je suis, et tous étaient beaux.

    Je faisais des choses différentes, et cela ne gênait personne, et je n’étais pas gênée de ma différence.

    Je n’étais pas du tout ton pôle d’intérêt, d’ailleurs tu allais en tête, et moi en queue de ce cortège qui fut ainsi formé pour aller où tu devais aller, toi. Tous t’accompagnaient, tous dans la joie paisible et toi aussi.

     


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  •  « C'est ton esprit qui fait cela »

    Oui, oui, c'est bien lui

    Qui chante ainsi

    En ondes vibratoires

    Rejoignant d'autres ondes

    Dans le grand océan.

     


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  • Cette écoute en toi

    Qu'aucune frontière

    Ne peut altérer

    Qui n'est pas à interpréter

    Qui n'est pas interprétable

    Elle est de chaque instant.

     

    Ce n'est pas une continuité

    Cela ne cesse

    De naître et mourir

    Et encore, neuf

    A chaque instant.

     


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  • Un homme solitaire n'est pas nécessairement un homme silencieux

    Un homme silencieux porte en lui une forme de solitude

    Pure comme un diamant

    Si tu as la chance d'être invité à pénétrer son antre

    C'est dans une grotte que tu entres

    Une grotte si étonnante...

     

    La voûte de roches et de terres

    De racines, d'arbres, de prairies

    De montagnes, d'océans, de déserts

    Et l'infinité du ciel.

     


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