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Cette force en moi, c'est toi
Et ça vois-tu c'est quelque chose !
Parce que plus jamais je n'accepterai de la perdre
Alors la laisser grandir, et dieu comme elle grandit !
Alors naître et mourir d'instant en instant
Apprendre de cette danse
La beauté du vivant.
Et cela vibre si fort
En tellement d'intensité
Que mourir se révèle dans sa nature profonde
Qui est métamorphose
Non à la manière de la chrysalide
Ou alors c'est une métaphore
Un autre monde qui prend pieds ici
Et se déploie dans cet ailleurs
Que l'homme ne voit pas
Ne peut pas voir, attaché qu'il est
A la forme, au connu, à la répétition
Attachements toujours plus nombreux
Alors il ne veut pas !
Il ne veut surtout pas VOIR.
Mais toi, toi qui est la force en moi
Je sais que tu VOIS.
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Peu de relation, mais profonde
Si profonde
Jusqu'au respect
Ta vie qui n'est pas la mienne
Là où tu disparais, où je ne suis pas
Je n'existe plus.
Voilà la profondeur
Ne plus se trouver.
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Les mères qui restent mères, les enfants devenus adultes, c'est vraiment affreux. Elles ne vivent qu'à-travers leurs progénitures, dans le souci ou encore dans le contentement, voir, la fierté si grande. Bien sûr, la peur, la maladie, la mort !
Elles sont possessives mêmes lorsqu'elles sont discrètes, on ne peut pas les oublier. Et que l'attachement soit !
Voilà bien une chose qui m'est étrangère, bien que je connaisse. Il a fallu que la part libre, entre en conflit avec la norme, avec l’éducation reçue, avec les « autres » dans les relations, avec le clan qu'est chaque famille, et chose étrange avec mes enfants. En conflit ? Apprendre le conflit, pour le réduire en soi, à une danse sacrée.
Ce souffle libérateur, ce tison en le ventre, il a toujours été là, dessinant l'image du chemin, restait à le faire. L'enfant n'avait qu'une hâte, devenir assez grande pour quitter la maison, et jamais elle n'a pu s'intégrer en aucun groupe, ni se sentir appartenir à une culture, un pays même. Cela n'a pas empêché l'expérience du travail partagé. Autour d'une tâche clairement définie, des personnes actives, donnant le meilleur toujours, le temps d'une tâche à accomplir.
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Non, je ne cherche pas à me protéger
Si je l'avais fait, je serais morte
Et si souvent, j'ai eu peur de vous blesser !
J'en ai pris "plein la gueule"
L'adolescente, les poings serrés sous la table
Mais jamais vous n'avez pu lever la main sur moi
Cela se dressait, cette force face à vous
Si peureux en vérité !
Ce que je porte en moi
Fait dissonance en vous
Ce que je porte
Qui n'est pas d'ici
Et pourtant, moi, d'ici.
Vous ai-je haï ?
Jamais !
Je vous aime
De la manière la plus pure
Je vous aime pour ce que vous portez en vous
Que vous ne savez pas, que je vois
Ce gros ventre qui va accoucher de l'enfant nouveau.
Toi...
Sur le chemin, tu es le signe vivant
L'annonciation de ce monde nouveau.
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Avions-nous pris rendez-vous ?
Je ne sais pas, peut-être...
Je suis arrivée la première
Sous le grand chêne
J'étais-là, paisible
Le regard plongeait
Dans cet espace
Ni dedans, ni dehors
J'écoutais l'arbre
L'arbre dans la forêt
La forêt dans la montagne
La montagne...
J'écoutais.
Un bruissement
Loin encore
Une marche presque silencieuse
Tu approchais
Je te savais
Et d'un coup
Tu es là
Face à moi
Passant par la fente
De cet espace
Ni dedans, ni dehors.
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J'écoute ta voix
Elle me parle de là où je ne suis pas
Où jamais je ne serai
Brûlure
Que je ne cherche pas à consoler
Brasier
Toute entière, je me consume
Phénix lève-toi !
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Intensité, la décharge émotionnelle, hormonale, peut être si puissante qu'elle déstructure les organismes psychiques et donc physiques. C'est une onde, qui se propage d'un corps à un autre corps, destruction nucléaire.
Toute intensité a un message, une information à délivrer, en intelligence, en conscience, c'est un déploiement, comme l'expansion de l'univers. Au cœur l'explosion, à la périphérie le sens.
Ainsi l'information ne peut être échangée utilement (pour ce qui est de la conscience) qu'entre deux corps suffisamment éloignés (et néanmoins connectés) dans le temps ou l'espace, le vecteur nécessaire au déploiement.
Le temps, l'espace...
Une autre façon de dire
Plus juste,
Le silence.
Cette qualité de silence en ton esprit
Là où tu communiques le mieux.
Cette qualité de silence en ton esprit.
Le silence qui ne tait pas
Qui ne juge pas
Qui ne défend rien et ne cache rien.
C'est information
Ce niveau de communication
Lumière.
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