• Son œil s'ouvre

    Sur un cœur carmin

    Déjà j'ai plongé

    Dans l'espoir têtu d'y rester.

     

    A l'instant, frémissement

    Du signal de la fermeture

    Tel un trait

    Je m'échappe.

     

    Tout est mental

    Tout est lumière

    L'ouverture

    Et la fermeture.

     

    Un rire

    Un sourire

    Une larme

    Un baiser.

     

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  • J’étais venue te voir

    Tu étais occupé

    Il y avait là, tes amis

    Ils n’étaient pas si nombreux

    Des femmes, des enfants, quelques hommes

    Tu as ri. Que j’aime ton rire

    Cascade dévalant l’à-pic en éclaboussures

    Autant de minuscules arcs-en-ciel

    Qui jaillissent de ta bouche

    Tous savaient que tu faisais quelque chose de difficile

    Quelque chose dont on ne pouvait certifier le résultat

    Mais la paix régnait dans les cœurs, juste attention

    A l’unisson.

     

    J’étais venue te voir

    Tout était si lumineux, si vivant

    J’avais un travail à finir, et je l’ai fait

    Quand cela fut accompli

    Tu étais déjà parti

    Seul par devant

    Et ce cortège derrière toi

    De femmes, d’enfants

    Quelques hommes

    Des chevaux attelés

    Dans la dernière carriole

    Je suis montée

    Je n’étais pas seule

    Il y avait une poignée de femmes

    Qui fermaient la marche.

     

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  • « Les signes ne manquent pas, mais comment les interpréter ? »

    Il tourne la tête, de côté, le regard aiguisé dans l'ombre de son chapeau :

    « Ce qui veut interpréter est ce qui ne saura jamais.

    Compréhension il y a, ou il n'y a pas.

    Quand je vois une fleur au printemps, je sais quel fruit elle va donner. »

     

    Elle comprend ces mots qui pointent l'évidence

    Ce souffle qui ramène au centre où rien ne peut mentir

    Elle aime cette rigueur qui accompagne la lumière de l'évidence.

     

    Ni espoir, ni désespoir ne peuvent se tenir là...

     

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  • « Les signes ne manquent pas, mais comment les interpréter ? »

    Il tourne la tête, de côté, le regard aiguisé dans l'ombre de son chapeau :

    « Ce qui veut interpréter est ce qui ne saura jamais.

    Compréhension il y a, ou il n'y a pas.

    Quand je vois une fleur au printemps, je sais quel fruit elle va donner. »

     

    Elle comprend ces mots qui pointent l'évidence

    Ce souffle qui ramène au centre où rien ne peut mentir

    Elle aime cette rigueur qui accompagne la lumière de l'évidence.

     

    Ni espoir, ni désespoir ne peuvent se tenir là...

     

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  • De ton cœur à mon cœur

    C’est espace infini

    Chacun ayant laissé

    Se Voir

    L’illusion créatrice de la séparation.

     

    Ainsi, toute l’énergie disponible

    Pour faire ce qu’il y a à faire.

     

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  • Ton silence...

    Une écoute si profonde

    Que l'arbre frémit.

     

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  • En passer par les explications ou les propositions de représentations d'autrui, c'est renoncer à sa propre participation en tant que potentiel de conscience. C'est bien le pire qui puisse être fait, se priver de sa propre compréhension, céder au chantage de ceux qui vous enjoignent, vous somment de rester aveugles et sourds afin de pouvoir vous diriger.

    Rencontrer l'autre au niveau de sa propre relation au monde est une toute autre affaire...

     

    Tes mots m'ont touchée, ils sont langage de ton corps à mon corps, ils sont mouvement d'un mental conscient de sa propre relation, de sa place et de son rôle, c'est un pas de danse dans "l'espace mental", là où tout se crée.

    Voyant cela, je danse avec toi non dans le renoncement à mon propre rythme, mais dans son accomplissement.

    Engagement dans l'instant, qui ne parle ni d'un lieu, ni d'un moment, ni d'une durée. L'instant présent n'est pas un concept pour esprit en état de fuite, en quête de sécurité, c'est ce qui se produit à la pointe de l'attention.

    C'est la caresse d'un rayon de soleil, du dedans la caresse... comprenne qui pourra.

     

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