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Et la relation dis ? Faisons veux-tu cette relation !
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Ah, nous ne la faisons pas la relation, c'est elle qui nous fait, nous défaisant de nos certitudes, de nos croyances. Des peurs plus ancrées se révèlent au grand jour, mises à nue non pour être vaincues mais être vues sans jugement, ni justification.
Et la beauté de ce travail... Apprendre... c'est dans le corps que cela change, au cœur de la matière.
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Dans l'ombre, ton sourire
Je te parles encore
Mais en moi, tout se tait.
Je vois... ce sourire
Éclairer de l'intérieur
L'ombre est vibrante.
Ni dedans, ni dehors
Plus de distance
Plus de temps.
Espace infini
Et c'est vivant.
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Ne pas l'étouffer
Juste laisser se murmurer
Le coin des lèvres se trousser
Et les rides soleil s’éclairer
Aller tranquille dans ce matin si doux.
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Ne sens-tu pas ?
Cet élan qui se dit en l’un
Vient se dire en l’autre
A chaque fois, il grandit
Il gagne en profondeur
A chaque fois, différent.
Là, il aura été malmené, il lui faudra être indestructible
Mais le voici accueilli les bras grands ouverts et il ose la vulnérabilité
Où il aura été saisi par la main qui s’agrippe, il se fait distance
Ainsi, il en va des mots que nous échangeons
Si je les lâche ces mots
Que je les laisse aller, ils ont leur propre chemin.
Vient ce moment, où, silence et parole se marient
Non pour se compléter, ni pour s’opposer
Mais parce qu’en vérité ils ne font qu’un.
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Son cœur est doux
Dans le silence il parle aux oiseaux
Il parle aux oreilles des chevaux
Aux âmes qui ont oublié.
Sa patience est infinie
Et pourtant toutes les questions, une seule, toujours la même.
Auprès de lui, on en vient toujours à se plaindre
De la vie, du monde, de sa peau de misère.
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Tu as dit : « Sais-tu pourquoi j’aime Vercingétorix ? »
Tu l’aimes parce qu’il fut vaillant guerrier, utilisant le principe de la terre brûlée.
Alors tu as dit : « Sais-tu pourquoi, je ne l’aime pas ? »
Tu ne l’aimes pas parce qu’il s’est rendu pour sauver Alésia.
Imaginez, je me suis prise pour Alésia, femme large avec tous les enfants autour d’elle, des enfants à laisser grandir.
Sûr, je ne l’ai pas aimé cette histoire !
« L’amour doit toujours l’emporter et ne fait pas défaite ! », criait-elle.
Il aura fallu les laisser descendre ces mots-là, sans peur, sans reproche, pour les entendre vraiment parler de cette confrontation au prétexte en nous pour ne pas naître en conscience.
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Quand je t’ai connu, tu tissais, aussi tu filais la laine. Tu marchais d’un pas paisible, et je te voyais dans le bois près de la petite rivière humer le parfum des mousses.
Moi, je te parlais nuit et jour… il n’y avait plus que ça.
Tu sentais bon la terre, et j’aimais le son de ta voix, la douceur de ton regard, j’aimais tout en toi, je voulais être ton amie.
Tu me disais : l’amitié se construit, il faut prendre le temps de la laisser grandir. Tu m'énumérais les parures de cette grande dame, la patience, la rigueur, la gentillesse...
Tu me disais le long chemin qui mène de là-bas à ici, je ne comprenais pas.
Tu murmurais des rencontres remarquables, je touchais cela en toi, je glissais sur le dos de tes mots.Je me souvenais.... une marche qui ne devait jamais finir, nomades nous étions, cueillant les baies, les herbes, trouvant abri sous la voûte étoilée, et cela se suffisait.
Ces paysages, que j’avais toujours portés en regrets, je les voyais et j’avais une peur panique qu’ils disparaissent à nouveau.
Tu me parlais de cette demande intérieure quand elle se fait si grande, que cela se produit, tout naturellement.
Alors, j’allais rassurée, cela avait toujours été en moi…
Si quelque chose est réel, au-delà de nos gesticulations, si quelque chose vaut la peine qu’on se donne… comme si on le faisait pour l’autre, pour le monde…Je l’ai voulu c’est certain, à la pointe de la désespérance à écouter ce monde, je l’ai voulu y mettant toutes mes forces, me confrontant à mes confusions, mes faiblesses, mes peurs, et cela est "donner le meilleur".
Je l’ai voulu pour ce que je sentais en toi qui m’habite aussi, pour ce que je ne reconnaissais pas… pour recevoir et être reçue dans ce qui nous fait et nous défait.
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