• Un moment d’un silence vibrant

    J’ai entendu des mots … justes

    Certains avaient le tranchant du plus pur acier

    Certains ronds, perles d’eau

    D’autres doux comme les loukoums de là-bas

    Parfum du jasmin de nuit

    Et même emportant le son cristallin de cloches lointaines

    Et la lumière.

     

    Alors, à travers un seul Mot

    Tous les sens en même temps

    Plus que le mot 

    Que la bouche qui prononçait

    Que l’oreille qui entendait...

     

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  • Cette chose infiniment importante

    Qui ne règle rien de la dureté de la vie dans ces conditions

    Où règne le désordre, la confusion, le mensonge

    Soit qu’il faudra du temps

    Soit qu’il est déjà trop tard

    Soit que tout cela n’est qu’illusion.

     

    Cette chose infiniment importante

    Elle est là, de toi à moi, de moi à toi

    Depuis toujours

    Dans le silence

    Dans le murmure des mots

    Et encore quand ils se tirent la langue.

     

    Je marche dans ce trou de montagne

    Et combien est grande l’évidence

    Que ce n’est, ni toi, ni moi, pas même la montagne

    Elle est là, silencieuse et vibrante

    Dans les structures de la roche

    Bat au cœur du petit oiseau

    S’ouvre au ciel immense

    Elle est.

     

    Et c’est tellement de joie

    Comme ça, sans raison

    Sans lendemain

    Sans promesse

    Que tout est déjà là...

     

    Déjà là

     


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  • Non, je ne veux pas te consoler, je n’ai jamais su faire cela

    Je ne fais jamais ce qui est à moi-même, insupportable

    Ainsi, j’ai vu naître et mourir

    Et quand l’émotion est au rendez-vous

    Traverser avec elle.

     

    C’est physique, toujours plus

    Ce niveau de vibration

    Orage magnétique

    Ça parle de tempêtes à venir

    De vie à bras le corps

    Dans naissance et mort.

     

    De quoi pourrions-nous donc nous consoler ?

    Ce serait renoncer à l'intensité

    De la rencontre où le monde se crée.

     

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  • Quand je te parle... parfois ton silence

    Mes yeux te cherchent et s'affolent    

    Jusqu'à sentir que c'est ton écoute

    Qui fleurit là.

     

    Ta présence, ton parfum

    Ton souffle

    Pas celui qui passe par les poumons

    Encore que … je ne sais pas

    C'est peut être cet échange gazeux

    Qui traverse les distances qui ne nous lient

    Là où d'autres verront la séparation.

     

    Je perçois un mouvement

    Il s’immisce doucement

    Diffuse, voyage

    Et je voyage en lui

    Ce sont toujours les mêmes mots

    Qui se présentent, si pauvres !

     

    Je les voudrais ces mots, traversant les frontières

    D'un vocabulaire limité

    Transmettant quelque chose de cet indicible bonheur

    Agissant en tout et partout

    Mais je sais trop qu'ils ne viennent qu'à la fin

    Quand déjà tout est accompli

    Et que dans le creux de la main

    Un grain de sable...

     

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  • Tes mots, en moi

    Laissent se murmurer

    Cette réalité ultime

    Paradoxe absolu

    Qui est, qu’il n’y a rien de réel

    Le rêve ne cesse de naître

    Et de mourir.

     

    Rire de la farce, avec sérieux

    Faire ce qu'il y a à faire

    A la façon de l'eau qui jaillit

    Ruisselle les pentes en fleurissement

    Avant de retrouver l'océan

    Et le ciel infini

    Et la pluie...

     

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  • Je t'ai vu

    Passer ce pont

    Tu revenais

    Me chercher.

     

    Je ne le voyais pas ce pont

    Tes pas le rendaient visible

    Et devant mes yeux

    C'était en mon corps

    Et mon corps c'était tous les corps.

     

    Dans l'apesanteur

    Manque d'air

    De circulation

    Concentration

    Libération.

     

    La matière est énergie 

    La matière est lumière et conscience

    Vibration.

     

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  • ...  la relation

    "La liberté intervient lorsqu’on a compris l’asservissement. La vérité n’est pas quelque chose de permanent… 

    La vérité est une chose vivante, c’est l’état propice à la recherche véritable." 

    Krishnamurti. 

     

    Ces mots, qui émanent de la pensée claire d'un esprit qui ne sépare pas, peuvent toujours être déformés. Les autres mots en écho à la confusion ne peuvent pas être entendus.

     

    Tu me parlais d’un pays à redécouvrir, d’une source où il ne fait jamais soif, prisonnière de ma peur habituelle, j’entendais que tu allais quitter, que tu allais partir.

     Tu me disais qu’entre nous, ce n’était qu’un voile, celui de l’ignorance. Je disais « non », et puis je disais « oui » ; alors se mettre au travail parce que ce "va et vient" c'était trop de bruits, d’exigences et d’étouffements.

    C’est bien cela que j’appelle le travail de la relation, l’amour révélé par l’intelligence.


    Là, je t'entends : «Si la personne n'est pas consciente de sa condition, elle en est toujours satisfaite même si tout son corps se plaint. Si elle en est consciente, alors sa demande est claire, là quelque chose va s'échanger de toi à elle. »

     

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