• Là, je te rencontre

    Sans te juger

    Sans me juger

    Sans peur, en vérité.

     

    Confiance...

    Non, parce que nous aurions atteints

    Un état de perfection qui nous ferait infaillibles

    Mais parce qu'en notre condition

    Commune, d'être mus par le grand océan

    Nous marchons, en conscience

    Sur le même chemin.

     

    Lorsqu'en esprit j'ai douté de cela

    Le chant d'amour émanant des cellules

    M'a rassurée

    Jusqu'à toucher l'essence de cette confiance

    Sans objet.

     

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  • Je rêvais d’un langage qui n’enfermerait pas en des idées

    Thèse, antithèse, synthèse

    Trilogie mise à plat

    En finir avec les discussions sans fin.

     

    Je rêvais de pensées qui ne tourneraient pas en rond

    Qui n’useraient pas de la répétition.

     

    J’ai entendu un claquement de langue

    Et dans le jaillissement des embruns de la bouche

    Le sens qui ne peut être décrit.

     

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  • Combien de fois, ai-je vu cela en toi  

    L'esprit prompt et vif ?

    Qualité d'espace, de tranchant, de clarté

    Le voir en toi, c'est le toucher en moi.


    Et ça vous fait des paysages d'une beauté !

    Nul doute qu'alors

    L'esprit est libre de toute identification.

     

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  • « Tout le reste, n'est que bavardage ! »

     

    Horreur, malheur

    Cela jugerait-il ?

     

    Non, cela montre du doigt la source en toi.

     

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  • Il ne nourrit plus, au-delà de ce qui est nécessaire

    Le mensonge d'un avenir meilleur, de conditions à améliorer

    Il a vu une myriade de soleils rouges

    Se lever et se coucher à l'horizon

    Des événements.

     

    Il a habité tant de corps

    De la jeunesse, à la vieillesse

    Dans la force et dans la faiblesse

    Dans la joie, dans la souffrance

    Il a intégré à sa matière

    Le fleuve incandescent de tous ces soleils.

     

    Il appartient au monde

    Le monde qui ne cesse de se connaître

    A travers toutes ses créatures éphémères.

     

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  • La page blanche

    Sa texture, sa nature

    Comment dire ...

    Qu'aucun mot

    Ne saurait la qualifier.

     

    La page blanche

    Souvent, très souvent

    Je l'ai vue, pure lumière

    Dans la trame de tes mots

    En transparence parfois

    Mais aussi en plongeant

    Dessus, dessous

    Et encore en les secouant

    Greli-grelo …

     

    Et même en les portant

    A ma bouche.

     


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  • Son œil s'ouvre

    Sur un cœur carmin

    Déjà j'ai plongé

    Dans l'espoir têtu d'y rester.

     

    A l'instant, frémissement

    Du signal de la fermeture

    Tel un trait

    Je m'échappe.

     

    Tout est mental

    Tout est lumière

    L'ouverture

    Et la fermeture.

     

    Un rire

    Un sourire

    Une larme

    Un baiser.

     

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