• Laisser s’insinuer, peu à peu, dans l’esprit conditionné

    Le souffle de ce qui n’est pas conditionné

    Lâcher, encore, l’émoi qui surgit...

     

    Puis, au détour d'un chemin

    Un lac, miroir, reflet si pur

    Suspension en ton regard.

     

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  • Je t'ai vu arriver

    Tu venais de si loin...

     

    Longtemps j'ai eu peur

    Que tu t'en ailles

    Que tu abandonnes

    Que tu oublies

    Cette peur était si grande

    Elle aussi venait de loin.

     

    C'est la peur qui a quitté

    Levant le voile.

     

    Tu es de partout...

    Je ne cesse de te respirer

    Découvrant cette respiration

    Qui ne se fait pas par les poumons.

     

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  • Là, où il y avait la révolte des incompréhensions

    Tant l’esprit ne peut supporter le "sans réponse"

    Prêt à tous les crimes, tous les mensonges

    Toutes les soumissions et les parjures

    Pour ne pas voir ce vide qu'il est à lui-même

    Se fait un silence.

     

    Je n’aurai pas besoin d’être dans l’oubli de toi

    Pour que cela soit

    Je n’aurai pas besoin d’être dans le refus de toi

    Ni dans l’attente, ni dans l’espérance.

     

    Dans ce silence, je les vois marcher depuis si longtemps

    Paysages de sables, de prairies fleuries

    Steppes et immensités glacées...

    Il y a toujours une respiration, après…


    Le vivant, vient toujours répondre à l’appel

    De l’enfant perdu et triste

    Il se manifeste en un jeu de miroirs

    Où dansent les particules de lumières

    Il sait quand il le faut

    Répondre à cet appel

    Empruntant alors des chemins incroyables

    Et lui dire : « Tu n’es pas seul, je suis là. »

     

    Que nos capacités à découvrir ces chemins

    A leur donner une explication rationnelle

    Ne nous fasse ni arrogant, ni blasé

    Car en vérité

    C’est encore lui qui permet cela, nous disant : 

    « Le monde que tu vois n’est autre que celui que tu produis, tu es cela. »

     

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  • La douceur…

    Celle qui s’oublie parfois

    Plus rien qui ne fasse écho de son souvenir.

     

    Et puis soudain, elle est…

    C’est bien elle !

     

    Du bout de ses doigts invisibles

    Elle caresse tout ce qu’elle touche

    Jusqu’au cœur de la roche.

     

    Vogue mon bel amour

    Où que tu ailles, j’y suis.

     

    Le jour se lève

    Oui, un mot pour ça

    L’aube.

     

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  • On pourrait s’arrêter là

    Respirer doucement

    Et se laisser porter

    Ouverture et contemplation

    Rien ne manque.

     
    Mais la relation vient

    Interpeller le flottement divin en soi.

     

    La rigueur plonge profondément

    Où le bel enthousiasme

    Aura fleuri, rougeoyant déjà

    Avant de se recroqueviller

    En ces feuilles abandonnées

    Par la sève, balayées par vent

    Gémissant dans les sous bois

    Ne tremble pas

    Laisse-le te parler de cet hiver

     


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  • Suspension dans le vide

    Funambule improbable

    Avance sans fil

    Dans la clarté du petit matin.

     

     

    Le sourire en bandoulière

    Il vous traverse

    Sans que vous le voyiez ...

     

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  • Ceux-là ne marchent plus

    L’un vers l’autre


    Reconnaissent le parfum

    Parmi des myriades de traces mêlées

    La couleur du jour

    Dans ce souvenir, le souffle.

     

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