•  

    Il y a ce chapeau, bas sur les yeux

    Qui ne parvient à dissimuler l’intensité du regard

    Ce silence si dense qu’il tranche avec les mots

    Les futilités, étourderies, inconsciences.

     

    Il y a cet effet au-delà de la dualité

    Où attirance et rejet se marient

    Parfum unique, sensation découverte

    Au creux de sa propre chair.

      

    Il y a cette musique

    De sable, de vent, d'eau

    Qui fait l’arbre musicien

    Par ses racines, par son tronc, par sa ramure.

     

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  • Et puis ?

    Dans les tempêtes

    Dans la paix du soir

    Dans le ciel vacuité

    Lorsque les brumes

    Viennent caresser la terre

    Je t'aime, toi.

     

    Le dire, ne pas le dire

    Cela n'y change rien

    Cela Est.

     

    Ici

     

    Toi, je t'aime.

    C'est aussi simple que ça

    Je t'aime dans les tempêtes

    Je t'aime dans la paix du soir

    Je t'aime dans le ciel vacuité

    Je t'aime lorsque les brumes

    Viennent caresser la terre.

     

    Le dire, ne pas le dire

    Cela n'y change rien

    Cela Est.

     


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  • Il y a le souvenir

    D’un état où le danger assaillait de toutes parts

    Où l’on était si petit, si vulnérable

    Tout nous étant inconnu, étranger

    Dans un monde hostile

    Dense, oh combien !

    Un mur de silence

    Tombant sur toutes choses

    Tous possibles

    Toutes lumières…

      

    Avoir combattu cette peur à l’aide de la raison

    Qui construit des représentations rassurantes

    Des représentations auxquelles il faut croire

    Pour qu’elles puissent agir

    Et croire, c’est s’identifier à un personnage

    Qui joue un rôle, le même toujours

    Dans un scénario, toujours le même

    Et le monde vivant disparaît derrière ce mur.

      

    S'approcher de ce mur

    C’est retrouver cette peur originelle

    La débarrasser de tous les rajouts

    De ce qui se raconte, qui ne nous appartient pas

    Et enfin, pouvoir…

      

    S’ouvrir plutôt que se fermer

    Sans que la raison se sépare en explications

    Illusion de solutions

    S’ouvrir et oser l’aventure de l’autre

    L’autre véritable.

     

    La puissance de l'amour

    Dans cette rencontre !

     

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  • Tu es l’ombre du bois

     Toi, qui vois qu’on ne peut prétendre

     Aucune vérité.

     

    Te rencontrer, c’est toucher la peur

    Dans le creux de son ventre

    La traverser, voir le mensonge

    Qui la fait.

     

    Non, je ne suis pas béate d’admiration

    La langue aiguisée ne saurait permettre cela

    Elle tranche.

     

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  •  Impossible de chanter cet amour

     Avec le cœur empoisonné de regrets

     Impossible encore de le chanter

     Là où je suis rassasiée

     Seulement dans le fleurissement du désir.

      

    Au bout des innombrables interdits

    Des lois érigées par les gardiens du temple

     Je t'ai trouvé et rencontré

    Plus rien ne peut faire cesser ce jaillissement

    Il ne connaît aucune frontière

    La danse est innée, la danse est sacrée.

      

    Les épines ne sont ni pour protéger, ni pour attaquer

    La goutte de sang perlant ton doigt

    En elle, l'univers tout entier

    Né, à naître, non-né. 

     

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  • La nuit n’a pas porté bien loin, ce n’est pas encore l’aube, juste que depuis quelques heures le mouvement est ascendant, comme celui de ce printemps au cœur de l’hiver.

    Redécouvrir, le parfum, la chaleur douce de la nuit, intense le jour, la présence dans ce retour en soi.

    Prendre le temps, se poser vraiment, pas seulement pour une seconde, une seule fesse sur le bord de la chaise prête à bondir. Tout lâcher des émotions, des tensions, absolument tout.

    Entrer en ce silence, c'est bain de jouvence, chaque cellule rencontre, s’ouvre, vibre, s’apaise.

     

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  •  Haine ou amour ? 

     La question a fait son chemin 

     Elle est descendue dans les profondeurs 

     Là, où tout se cache farouchement 

     Et pourtant crie si fort 

     En une plainte sans fin. 

      

    Comme un mal lancinant 

     Qui porte tant de noms 

     Mais qu’on ignore 

     Ne pouvant le découvrir 

     Dans sa globalité. 

     

    Il parle d’espoir 

     Alors qu’on tient tant 

     A sa désespérance 

     Il parle d'amour 

     Alors qu’on ne veut surtout 

     Pas aimer. 

     

    Il est le doute 

    Qui grandit au cœur du plus beau 

    Sournois, tapis dans l’ombre 

    Étouffant la vie même 

    Disant que si, que non 

    Emplissant tout l’espace. 

      

    Le voir 

    Furoncle putréfié 

    Le voir 

    Et enfin, décider 

    De vivre, ou de poursuivre 

    Cette agonie sans fin. 

      

    Il fallait cette drôle d'amitié 

    Pour que cela soit 

    Une de celle qui révèle 

    L’arrogance de vouloir être 

    Et vouloir avoir 

    Et même vouloir se donner 

    S’ouvrir à l’autre, au monde 

     

     Alors que tout Est. 

     

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